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Voitures électriques : l’Allemagne va mettre le turbo

L’Allemagne s’apprête à donner un grand coup d’accélérateur à la mobilité propre, avec l'ambition de déployer un million de points de charge d’ici 2030. L'objectif de la chancelière Angela Merkel est simple : « donner confiance aux automobilistes dans la voiture électrique. » Et son pays va employer pour cela les grands moyens.

Lundi 4 novembre, la chancelière allemande Angela Merkel assistait au lancement de la production de la VW ID.3 à l'usine de Zwickau. La petite histoire retiendra que la première voiture à sortir était de couleur blanche. Le groupe affiche son ambition d'écouler 22 millions de véhicules électriques à travers le monde d'ici 2028.
Lundi 4 novembre, la chancelière allemande Angela Merkel assistait au lancement de la production de la VW ID.3 à l'usine de Zwickau. La petite histoire retiendra que la première voiture à sortir était de couleur blanche. Le groupe affiche son ambition d'écouler 22 millions de véhicules électriques à travers le monde d'ici 2028.

C’est au retour d’une visite en Inde, dans une New Delhi littéralement asphyxiée en raison des brulis agricoles s’ajoutant à la pollution des transports, qu’Angela Merkel a précisé le très ambitieux plan de développement pour la mobilité électrique pour son pays.

Dans son podcast hebdomadaire, mis en ligne samedi dernier, la chancelière a expliqué qu’elle voulait donner aux automobilistes allemands confiance dans l’achat d’une voiture électrique, afin que 7 à 10 millions de modèles « zéro émission » circulent à l’horizon 2030.

Dans l’intervalle, le pays passerait de 21 000 stations de recharge (contre un peu plus de 28 000 en France) à 1 million, avec pour priorité des installations dans les stations-services et supermarchés, à quoi s’ajoute une facilitation d’installation dans les parkings d’immeubles.

L’objectif de l’Allemagne est une baisse de 55% de ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 (par rapport à 1990), et elle prévoit de dépenser plus de 3 milliards d’euros à cette fin.

Bien sûr, les pouvoirs publics ne pourront rien faire avancer sans le soutien des constructeurs automobiles et fournisseurs d’énergie: « l'industrie va également participer à ce déploiement », a précisé la chancelière. Hier lundi 4 novembre, celle-ci assistait au lancement de la production de la Volkswagen ID.3 dans l’usine de Zwickau, où VW espère produire 330 000 voitures par an dès 2021.

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Et le soir, elle réunissait les industriels du secteur pour évoquer concrètement la façon dont les efforts allaient pouvoir se coordonner, tant d’un point de vue financier que structurel. Il faut en effet mettre d’accord le gouvernement, l’Etat fédéral, les régions, les fournisseurs d’énergie et les constructeurs.

Quoi qu’il en soit, ces derniers semblent prêts à prendre leur part. Exemple avec le groupe Volkswagen, qui se fixe pour objectif d’écouler 22 millions de véhicules électriques à travers la planète d’ici 2028 : « l’Allemagne doit être le moteur du changement et devenir un expert du domaine grâce à la chaîne de valeur de l’électro-mobilité », a martelé lundi Herbert Diess, Président du Directoire du groupe automobile. « C’est pour cette raison que nous produisons des véhicules électriques en Allemagne et que nous avons, dans le même temps, pris la décision de développer et de produire des moteurs électriques et des systèmes et cellules de batterie. Un solide cluster autour des véhicules électriques émergera en Allemagne dans les années à venir. »

Un mouvement de fond est donc enclenché, et la bonne nouvelle est qu’il provienne du pays qui, que cela plaise ou non, donne encore le La en matière d’innovation automobile.

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