Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

L’Opel GT est un roadster à « l’ancienne ». Sans concession, autrement dit. Ni au sens pratique, sachant que le coffre atteint 157 dm3 capote en place, ni au « tout électrique ». Pour décapoter, il faut sortir de la voiture, ouvrir le couvercle dudit coffre puis plier la capote dans le logement prévu pour l’accueillir. Bref, l’Opel GT est un objet roulant dédié au seul plaisir de le conduire. Et de ce côté-là, on en a pour son argent. Puisqu’on en parle, le prix n’a rien du coup de massue au regard de la puissance fournie, soit 264 ch, par le quatre-cylindres 2.0 turbocompressé. Résultat, l’auto passe de 0 à 100 km/h en 5,7 secondes. Tout est dit et le reste est à l’avenant. La GT est une propulsion, reçoit le train arrière de la Corvette et offre une excellente répartition des masses – 49 % à l’avant, 51 % à l’arrière. D’où un comportement très équilibré, que d’aucuns souhaiteraient plus vif. C’est chipoter : on se régale au volant de la GT.

En bref

L x l x h : 4,100 x 1,813 x 1,274 m

Un seul modèle : Opel GT 2.0 Turbo 264 ch (17 CV), 229 km/h, 9,2 l/100 km, 218 g/km. 31 400 €. Malus : 1 600 €

Les plus : performances, comportement, prix serré

Les moins : sens pratique nul, à prendre comme tel

  • BMW Série 1 Cabrio : sans fausse note
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En matière de voitures découvrables, BMW n’a pas d’école, avec, d’un côté, un toit rigide rétractable pour la Série 3 CC et la nouvelle Z4 et, de l’autre, une capote en toile pour les Série 6 et le cabriolet dérivé de la berline compacte Série 1. Le terme « compact » n’est pas, en l’occurrence, synonyme de « modèle économique » : l’entrée de gamme demande 32 859 €. Rien en dessous. Avec sa ceinture de caisse rectiligne d’un bout à l’autre, ce cabriolet est, reconnaissons-le, superbe. Et puis, BMW n’a pas mégoté sur les renforts pour rigidifier la caisse. C’est du solide, avec pour résultat un comportement routier aussi réjouissant que celui de la berline. Sept moteurs animent ce bel ouvrage, il faut bien ça, soit quatre essence, dont deux six-cylindres, et trois diesels. Dans le lot, le 123d suralimenté par deux turbos mérite qu’on s’attarde sur son cas, lui qui, libére 204 ch et rejette 144 g/km. Résultat, 230 km/h en vitesse de pointe et pas de malus…

En bref

L x l x h : 4,360 x 1,748 x 1,411 m

Modèle d’appel : BMW 118i Cabrio 143 ch (8 CV), 210 km/h, 6,3 l/100 km, 149 g/km. De 32 859 à 36 259 €. Bonus : 0 €.

Autres moteurs : 120i 170 ch (10 CV), 220 km/h, 6,6 l/100 km, 158 g/km. De 36 109 à 39 599 €. Bonus : 0 €. – Six-cylindres 125i 218 ch (14 CV), 238 km/h, 8,1 l/100 km, 195 g/km. De 39 159 à 41 759 €. Malus : 750 €. – Six-cylindres 135i 306 ch (21 CV), 250 km/h, 9,4 l/100 km, 224 g/km. De 47 659 à 49 39 €. Malus : 1 600 €. – 118d 143 ch (8 CV), 208 km/h, 4,9 l/100 km, 129 g/km. De 34 209 à 37 609 €. Bonus : 200 €. - 120d 177 ch (9 CV), 222 km/h, 5,1 l/100 km, 134 g/km. De 37 559 à 41 009 €. Bonus : 0 €. – 123d 204 ch (11 CV), 230 km/h, 5,4 l/100 km, 144 g/km. De 39 500 à 42 100 €. Bonus : 0 €.

Les plus : style racé, diesel 123d exceptionnel

Les moins : prix, options nombreuses et chères

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L’Audi TT Roadster ne fait pas de chichis : la capote s’actionne à la main, et il faut débourser un supplément pour disposer d’un dispositif automatique - en série sur la motorisation V6 3.2. Bref, le Roadster TT est une voiture d’homme, comme on dit. De ce fait, mieux vaut préférer le musculeux quatre-cylindres 2.0 TFSi de 200 ch au policé V6 déjà signalé, fort, tout de même, de 250 ch. Pour qui voudrait plus de calme, il existe un 1.8 TFSi de 160 ch, sans oublier le seul diesel proposé, le toujours excellent 2.0 TDi de 170 ch. A l’autre bout, la violente version TTS de 272 ch saura, elle, s’attirer la sympathie des amateurs de sensations fortes. Audi n’a oublié personne, en procédant dans les règles. Le châssis du TT Roadster digère sans problème le déluge de puissance, et c’est encore mieux avec la transmission intégrale quattro, optionnelle sur les 2.0 TFSi et 2.0 TDi. Chaque motorisation a droit à sa boîte automatique S tronic, sauf la 1.8 TFSi.

En bref

L x l x h : 4,178 x 1,842 x 1,352 m

Modèle d’appel : Audi TT Roadster 1.8 TFSi 160 ch (9 CV), 223 km/h, 6,9 l/100 km, 159 g/km. 34 380 ou 36 330 €. Bonus : 0 €

Autres moteurs : 2.0 TFSi 200 ch (12 CV), 237 km/h, 7,8 l/100 km, 186 g/km. 39 430 ou 41 980 €. Malus : 750 €. – V6 3.2 250 ch (17 CV), 250 km/h, 9,5 l/100 km, 250 g/km. 46 370 ou 47 920 €. Malus : 1 600 €. – 2.0 TFSi TTS 272 ch (17 CV), 250 km/h, 8,3 l/100 km, 194 g/km. 52 940 €. Malus : 750 €. - 2.0 TDi 170 ch (9 CV), 223 km/h, 5,5 l/100 km, 144 g/km. 41 780 ou 44 330 €. Bonus : 0 €.

Les plus : style très personnel, comportement réjouissant

Les moins : capote électrique optionnelle, prix élevés

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Jusqu’à récemment, la Chrysler Sebring Cabrio offrait, au choix, deux couvre-chefs, la capote en toile ou le toit rigide escamotable dans le coffre. Ce luxe n’étant plus d’actualité pour le constructeur américain, seul le second est aujourd’hui proposé. A des prix nettement moins attractifs qu’auparavant, toute proportions gardées, bien sûr, si l’on tient compte des mensurations de l’engin. Soit 4,93 m en longueur, ce qui n’est pas banal pour une voiture découvrable. Du coup, les plus chanceux sont les passagers arrière, qui profitent d’un espace appréciable pour caser leurs jambes. Le conducteur, pour sa part, est un peu moins à la fête. Pour se mouvoir, la Chrysler fait en effet appel à un l’antédiluvien diesel 2.0 de 140 ch à injecteurs-pompes d’origine Volkswagen, sobre mais sans vie à bas régime et mal insonorisé. Le comportement, sain et sûr, demeure sans saveur, et, de fait, la prime va au confort de marche.

En bref

L x l x h : 4,930 x 1,843 x 1,500 m

Modèle d’appel : Chrysler Sebring Cabrio 2.0 CRD 140 ch (9 CV), 185 km/h, 6,8 l/100 km, 183 g/km. 34 570 €. Malus : 750 €.

Autre moteur : V6 2.7 186 ch (13 CV), 196 km/h, 10,5 l/100 km, 248 g/km. 40 020 €. Malus : 1 600 €.

Les plus : places arrière accueillantes, gamme simple

Les moins : coffre moyen, insonorisation peu soignée

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Comme toutes les Volvo, le coupé-cabriolet C70 est une voiture à vivre, étudiée en fonction. Il se montre, en premier lieu, habitable, y compris aux places arrière. L’auto, il est vrai, s’étend sur 4,58 m, ceci expliquant cela. De même, les sièges sont à montrer en exemple dans les bonnes écoles d’ergonomie. En résulte un excellent confort, qu’amplifient la suspension taillée dans la ouate et l’insonorisation réussie. Le bonheur, donc, pour qui souhaite flâner cheveux au vent. La C70, en effet, ne profite pas des récents et très affutés châssis mis au point par Volvo. L’agilité et les sensations de conduite qui s’ensuivent lui font, de fait, défaut. Parmi la palanquée de moteurs proposés, l’agréable diesel D5 s’accorde à merveille avec la philosophie « bonhomme » de l’auto. Le toit, enfin, se plie en trois parties, en pourtant la capacité de chargement s’en tient à 200 dm3 sous forme de cabriolet. Toit en place, cela va beaucoup mieux : compter 404 dm3.

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L x l x h : 4,582 x 1,820 x 1,400 m

Modèle d’appel : Volvo C70 cinq-cylindres 2.4 140 ch (9 CV), 205 km/h, 8,9 l/100 km, 212 g/km. De 35 450 à 44 750 €. Malus : 1 600 €

Autres moteurs : cinq-cylindres 2.4i 170 ch (11 CV), 220 km/h, 9 l/100 km, 215 g/km. De 39 750 à 47 450 €. Malus : 1 600 €. – Cinq-cylindres turbo T5 230 ch (15 CV), 240 km/h, 9,1 l/100 km, 217 g/km. De 43 600 à 51 300 €. Malus : 1 600 € - 2.0D 136 ch (8 CV), 205 km/h, 6,1 l/100 km, 161 g/km. De 36 750 à 46 050 €. Malus : 200 €. – Cinq-cylindres D5 180 ch (11 CV), 225 km/h, 6,6 l/100 km, 174 g/km. De 39 800 à 49 100 €. Malus : 750 €.

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Le cabriolet 9-3 utilise deux moteurs qui carburent à l’essence et à l’E85, les 1.8t et 20t de respectivement 150 et 175 ch. Entre parenthèses, ces puissances augmentent – et les performances avec - quand ces mécaniques fonctionnent à l’éthanol. Son propriétaire peut donc rouler la conscience tranquille, même si l’E85 ne permet pas d’échapper au malus. Pour ce faire, mieux vaut se tourner vers le chaudement recommandé diesel 1.9 TTiD de 180 ch, aussi performant que sobre. Le 1.9 TiD de 150 ch, pour sa part, manque un peu de peps. Ce cabriolet n’a en effet rien d’un gringalet – 4,65 en longueur – et son poids est en conséquence. Compter 1 725 kg avec les deux diesels. Le bon côté de la médaille, c’est un volume habitable appréciable aux places arrière. Le coffre, quant à lui, cube de 258 à 352 dm3 quand la capote est en place. Car il s’agit d’une capote, tradition Saab oblige. Le comportement est aussi rigoureux que vif, ce qui ne gâche rien.

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L x l x h : 4,647 x 1,780 x 1,437 m

Modèle d’appel : Saab 9-3 Cabriolet 1.8t Biopower 150 ch (E85 : 175 ch) (9 CV), 205 km/h (E 85 : 215 km/h), 8,5 l/100 km, 203 g/km. De 36 000 à 39 850 €. Malus : 750 €

Autres moteurs : 2.0t Biopower 175 ch (E85 : 200 ch) (11 CV), 220 km/h (E85 : 225 km/h), 7,8 l/100 km, 186 g/km. 41 300 ou 43 700 €. Malus : 1 600 €. – V6 2.8T 280 ch (17 CV), 250 km/h, 10,1 l/100 km, 242 g/km. 49 000 €. Malus : 1 600 €. – 1.9 TiD 150 ch (9 CV), 200 km/h, 5,9 l/100 km, 157 g/km. De 37 450 à 41 300 €. Bonus : 0 €. – 1.9 TTiD 180 ch (10 CV), 220 km/h, 5,8 l/100 km, 154 g/km. De 43 990 à 46 900 €.

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Il y a une part d’art dans le sculptural Spider signé Giugiaro. Au moins dans sa face avant, qui suggère des tas de choses inavouables – la performance, la vitesse, la virtuosité… Ce qui tombe bien, car un cabriolet fait plus appel aux sens qu’à la raison. L’esthétique reste une motivation d’achat majeure, et de ce côté-là, le Spider n’a rien de craindre. La capote en toile, dès lors, allait de soi. Hélas pour lui, ce cabriolet ne tient pas ses promesses. Son caractère placide, voire sa lourdeur, contraste avec ce que laisse deviner sa sublime robe. On s’ennuie un peu au volant de cette très saine décapotable, et un zeste d’agilité n’aurait déplu à personne. Côté performances, il y a ce qu’il faut : les trois moteurs proposés ont du muscle, à l’image du diesel cinq-cylindres de 210 ch bourré de couple jusqu’à la culasse – 400 Nm. La transmission intégrale Q4 est disponible avec la motorisation V6 3.2 et le diesel en question.

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L x l x h : 4,393 x 1,830 x 1,318 m

Modèle d’appel : Alfa Romeo Spider 2.2 JTS 185 ch (12 CV), 224 km/h, 9,2 l/100 km, 218 g/km. 36 650 ou 37 650 €. Malus : 1 600 €

Autres moteurs : V6 3.2 JTS 260 ch (18 CV), 250 km/h, 11,1 l/100 km, 262 g/km. De 43 450 à 47 850 €. Malus : 2 600 €. – 2.4 JTDm 210 ch (12 CV), 225 km/h, 6,8 l/100 km, 208 g/km. 39 750 ou 41 650 €. Malus : 1 600 €

Les plus : robe sublime, moteurs musclés

Les moins : comportement placide

  • Lotus Elise : sensations brutes
Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

A titre indicatif, le coffre de l’Elise atteint tout juste 112 dm3. Vous l’aurez compris, la Lotus n’est pas faite pour jouer les utilités. En revanche, pour ce qui est de délivrer des sensations fortes, elle est douée. Très douée. Sans faire appel à des mécaniques surpuissantes. Dans la plus pure tradition de la marque, l’Elise repose sur un châssis ultra-léger, en aluminium dans son cas, lui-même habillé d’une carrosserie en plastique. Le moteur, quant à lui, est placé en position centrale arrière – logique, pour une Lotus. Le tout donne 860 kg sur la balance, un équilibre parfait et beaucoup de bonheur. Y compris avec le petit 1.8 de 136 ch, qui chante à pleins cylindres. Le must, toutefois, reste le 1.8 compressé de 220 ch de la SC, tout en furie pas du tout contenue. En ce qui concerne l’aspect cabriolet de l’affaire, la capote ne couvre que l’habitacle et se déploie en accordéon, à la main. Elle peut être remplacée par un hard-top optionnel.

En bref

L x l x h : 3,785 x 1,719 x 1,117 m Modèle d’appel : Elise S 1.8 136 ch (11 CV), 205 km/h, 8,3 l/100 km, 196 g/km. 37 425 €. Malus : 750 €.

Autres moteurs : R 1.8 192 ch (12 CV), 241 km/h, 8,8 l/100 km, 208 g/km. 45 700 €. Malus : 1 600 €. – SC 1.8 compresseur 220 ch (14 CV), 238 km/h, 8,5 l/100 km, 202 g/km. 50 195 €. Malus : 1 600 €

Les plus : conduite grisante Les moins : aucun…

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Un roadster, par définition, fait l’impasse sur tout sens pratique. Encore que… La capacité de chargement du SLK passe de 208 à 300 dm3 toit en place, des valeurs qui n’ont rien de négligeable au regard de sa petite taille. Toit en place ? Il s’agit, en effet, d’un coupé-cabriolet, le premier du genre. Du moins son héritier. Ledit toit se rétracte en deux parties, le procédé n’alourdissant pas, pour autant, la poupe. Le SLK, à vrai dire, marque la rétine depuis son récent restylage. Mercedes a profité de l’occasion pour retravailler les moteurs qui en avaient besoin. Façon de parler. Il n’y a là-dedans que du noble, du puissant, du costaud… Et pas de diesel : ce serait gâcher. Quoi qu’il en soit, le V6 350 a gagné 33 ch (305 au total) pour le plus grand bonheur des esthétes séduits par sa musicalité et ses relances de fusée. Cette découvrable, d’ailleurs, encaisse ce déluge de chevaux sans broncher : ce n’est pas à Mercedes que l’on va apprendre à faire des châssis.

En bref

L x l x h : 4,103 x 1,777 x 1,296 m

Modèle d’appel : Mercedes SLK 200 K 184 ch (11 CV), 236 km/h, 7,7 l/100 km, 182 g/km. 39 900 €. Malus : 750 €

Autres moteurs : V6 280 231 ch (15 CV), 250 km/h, 9,3 l/100 km, 220 g/km. 45 900 €. Malus : 1 600 €. – V6 350 305 ch (21 CV), 250 km/h, 9,5 l/100 km, 227 g/km. 51 100 €. Malus : 1 600 € - V8 55 AMG 360 ch (27 CV), 250 km/h, 12 l/100 km, 288 g/km. 83 200 €. Malus : 2 600 €

Les plus : ligne forte, châssis rigoureux, pas de diesels

Les moins : pas de diesels…

  • BMW Série 3 CC : le nec plus ultra
Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

Excepté ses prix élitistes, le coupé-cabriolet dérivé de la Série 3 n’a pas grand-chose à se reprocher. En premier lieu, le toit se plie en trois parties, avec à la clef une ligne harmonieuse de la proue à la poupe et une capacité de chargement qui passe de 230 à 350 dm3 selon la carrosserie adoptée. D’autres CC plus petits font mieux à cet égard, mais ces chiffres n’ont rien de déshonorant. A part ça, le comportement routier est à la hauteur de ce qu’on attend de la part d’une BMW, même découvrable. La rigidité de la caisse n’appelle pas la critique, et partant de là, ce CC procure autant de sensations que la berline, guère avare en la matière. Régal assuré, quelle que soit la motorisation optée. Il n’y a que l’embarras du choix, l’offre comptant pas moins de cinq six-cylindres, diesels compris, sur les sept moteurs proposés. Dans le tas, le discret et performant diesel 320d de 177 ch suffit amplement au bonheur du commun des mortels. En plus, il boit modérément.

En bref

L x l x h : 4,580 x 1,780 x 1,384 m

Modèle d’appel : BMW 320i CC 170 ch (9 CV), 228 km/h, 6,6 l/100 km, 157 g/km. De 43 509 à 50 209 €. Bonus : 0 €.

Autres moteurs : six-cylindres 325i 218 ch (13 CV), 245 km/h, 7,6 l/100 km, 181 g/km. De 48 209 à 54 909 €. Malus : 750 €. – Six-cylindres 330i 272 ch (17 CV), 250 km/h, 7,7 l/100 km, 185 g/km. De 51 909 à 58 509 €. Malus : 750 €. – Six-cylindres 335i 306 ch (21 CV), 250 km/h, 9,5 l/100 km, 226 g/km. De 54 459 à 61 059 €. Malus : 1 600 €. – 320d 177 ch (10 CV), 223 km/h, 5,3 l/100 km, 140 g/km. De 46 459 à 53 159 €. Bonus : 0 €. – Six-cylindres 325d 197 ch (11 CV), 235 km/h, 6,1 l/100 km, 162 g/km. De 49 009 à 55 709 €. Malus : 200 €. – Six-cylindres 330d 245 ch (14 CV), 250 km/h, 6,1 l/100 km, 162 g/km. De 52 909 à 59 509 €. Malus : 200 €.

Les plus : ligne harmonieuse, comportement, diesel 320d recommandé

Les moins : prix élitistes, longue liste d’options

  • Audi A5 Cabriolet : c’est du lourd
Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

Ce titre est à prendre au second degré, car sur la balance, ce grand cabriolet modère son propos. Et pourtant, Audi n’a pas lésiné sur les éléments censés le rigidifier, au regard de l’extrême rigueur du comportement routier. C’est du lourd, donc, dans la mesure où le nouveau cabriolet A5 s’impose d’emblée comme le concurrent le plus sérieux de la Série 3 CC. La référence, à ce niveau de gamme. Pour combien de temps ? Dans tous les cas, Audi a sorti le grand jeu, en proposant pas moins de six moteurs, dont le V6 3.0 de 333 ch qui équipe la musclée S5. Et on ne trouve rien sous les 180 ch, en attendant le septième larron, soit le diesel 2.0 TDI Common Rail de 170 ch annoncé sous peu. Boîtes automatiques et robotisées à gogo, et la transmission quattro est bien sûr de la partie. L’A5, comme de rigueur chez Audi, recourt à une capote en toile, tout électrique évidemment. De précieux raffinements, tel le chauffage de nuque ou le bras articulé qui amène la ceinture de sécurité, agrémentent le tout. Prix en conséquence.

En bref

L x l x h : 4,625 x 1,854 x 1,383 m

Modèle d’appel : Audi A5 Cabriolet 2.0 TFSI 180 ch (11 CV), 216 km/h, 7,4 l/100 km, 174 g/km. De 44 400 à 51 100 €. Malus : 750 €.

Autres moteurs : 2.0 TFSI 211 ch (12 CV), 233 km/h, 6,8 l/100 km, 159 g/km. De 45 200 à 51 900 €. Bonus : 0 €. – V6 3.2 FSI 265 ch (17 CV), 250 km/h, 8,9 l/100 km, 199 g/km. De 52 650 à 59 350 €. Malus : 750 €. – V8 4.2 S5 333 ch (23 CV), 250 km/h, 10,8 l/100 km, 224 g/km. 68 900 €. Malus : 1 600 €. - V6 2.7 TDI 190 ch (11 CV), 230 km/h, 6,2 l/100 km, 164 g/km. De 47 250 à 53 650 €. Malus : 200 €. – V6 3.0 TDI 240 ch (15 CV), 247 km/h, 6,8 l/100 km, 179 g/km. De 54 950 à 61 650 €. Malus : 750 €.

Les plus : équipements raffinés, offre moteur pléthorique

Les moins : prix lourds

  • Porsche Boxster : moins gourmand
Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

Le Boxster vient de subir un restylage sans grand intérêt sur le plan visuel. C’est sous la robe que cela se passe. Premièrement, la cylindrée de la motorisation « de base » est portée de 2.7 à 2.9 litres, et gagne, pour l’occasion… 10 ch. Toujours bon à prendre d’autant que les les émissions de CO2 restent stables. Avec la boîte mécanique à six rapports – contre cinq auparavant -, utile précision. La nouvelle boîte robotisée dite PDK - double embrayage, sept rapports - réduit, elle, les rejets de 7 g/km et la consommation de 3 décilitres. Il serait dommage de s’en privé, malgré un surcoût de 2 960 €. Cette boîte s’associe également au 3.2 S, qui, pour sa part, récupère 15 ch et une injection directe d’essence. D’où une consommation en nette baisse, qui passe de 10,6 à 9,8 l/100 km en cycle mixte. A part ça, le Boxster est une Porsche, et partant de là, ça va vite, ça tient la route et ça donne des tonnes de plaisir. Ca fait appel à une classique capote en toile, tout électrique, bien sûr.

En bref

L x l x h : 4,342 x 1,801 x 1,292 m

Modèle d’appel : Porsche Boxster 2.9 255 ch (16 CV), 263 km/h, 9,4 l/100 km, 221 g/km. 47 215 €. Malus : 1 600 €.

Autre moteur : 3.4 S 310 ch (21 CV), 274 km/h, 9,8 l/100 km, 230 g/km. 57 082 €. Malus : 1 600 €

Les plus : consommation et rejets revus à la baisse, boîte PDK, comportement Porsche

Les moins : prix toujours aussi peu attractifs

  • BMW Z4 : changement radical
Dossier cabriolets : tous les modèles du marché

Avant, le Z4 était un coupé et un cabriolet, et le voilà, pour la nouvelle génération, transformé en coupé-cabriolet. C’est plus simple comme ça. L’engin gagne, à cette occasion 15 cm en longueur, ce qui ne veut pas dire qu’il se montrera plus habitable que son prédécesseur, car l’empattement, lui, ne s’allonge que de 1 cm – 2,50 m au total. Qu’importe, cette découvrable reste une stricte deux-places, un roadster, donc… C’est bien la seule chose qui ne change pas, avec l’appellation, car pour le reste, le Z4 fait table rase de son passé. Enfin, pas tout à fait. En ce qui concerne les six cylindres, deux précédents moteurs sont conservés mais voient leur puissance revue à la baisse. Ainsi, le 2.5si, devenu, pour le coup, sDrive23i, passe de 218 à 204 ch, et 3.0si, désormais baptisé sDrive30i, perd 7 ch. S’ajoute par là-dessus un sDrive35i – cylindrée : 2 979 cm3… - qui, pour sa part, se contente de peu. 306 ch, pas plus : point trop n’en faut. C’est avec ces trois motorisations que le Z4 débutera sa carrière en mai prochain, à des prix pour l’heure non définis.

En bref

L x l x h : 4,239 x 1,790 x 1,291 m

Modèle d’appel : BMW Z4 sDrive23i 204 ch (nc), 242 km/h, 8,5 l/100 km, 199 g/km. Prix non définis. Malus : 750 €.

Autre moteur : sDrive30i 258 ch (nc), 250 km/h, 8,5 l/100 km, 199 g/km. Prix non définis. Malus : 750 € - sDrive 35i 306 ch (nc), 250 km/h, 9,4 l/100 km, 219 g/km. Prix non définis. Malus : 1 600 €