Il est 22h40, la nuit est tombée sur le circuit. Jean-François Yvon, engagé sur la n°24, m’accorde quelques instants avant de reprendre la volant dans 40 minutes Décidément, la dernière Pescarolo est une auto bien née : « Le comportement est parfait. Nous avons été gênés par un problème de capot avant, sans doute suite à un choc, qui nous a fait perdre un peu de temps. »

En piste rien n’est simple et la course tendue. Nous avons vu la mésaventure qui est arrivée en début de soirée à la Radicale n°26, mise hors piste par la Lola Aston Martin n°9. De son côté, Jean-François Yvon a été poussé par une Audi dans le virage Porsche.

Cinq minutes plus tard, à 22h45, une question se pose pour la n°35. François Sicard, team manager, à son pilote, Guillaume Moreau : « Est-ce qu’on peut tripler. » Guillaume Moreau est affirmatif : « physiquement je peux mais avec les pneumatiques c’est impossible ». Si le team manager pose cette question, c’est qu’il a constaté une diminution de la vitesse moyenne de la n°35…

Au classement général, les n°24 et n°35 sont respectivement 25ème et 28ème, 7ème et 8ème de leur catégorie.