Le début de l'année est marqué par un record pour l'or noir : pour la première fois, le pétrole a franchi la barre historique de 100 dollars le baril à New York cet après-midi. Les raisons de cette montée ? La faiblesse du dollar, les tensions géopolitiques actuelles (Pakistan, Nigeria), les approvisionnements fragiles et la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis notamment. Bart Melek, analyste de BMO Capital Markets, a mentionné que le pétrole demeurera au seuil des 100 dollars tant qu'il y aura un déséquilibre entre l'offre et la demande de brut.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) mentionne un avantage de cette flambée des prix du pétrole : elle incite les pays développés consommateurs à miser sur les énergies renouvelables, alternatives au pétrole, et sur l'économie d'énergie. D'après l'Agence, les pays européens sont les mieux placés dans le monde pour diminuer la consommation d'énergie : leur objectif est de faire passer à 20% la part des énergies renouvelables dans l'énergie consommée d'ici 2020 et de faire baisser de 20% leurs émissions de gaz à effet de serre. Par contre, l'AIE met en avant le revers de la médaille : la hausse des prix du pétrole pourraient à plus long terme provoquer le développement de carburants liquides à partir de charbon rejetant 3 fois plus de CO2 que les carburants traditionnels. Pour Cédric Philibert de l'AIE, "le pétrole n'est pas le pire ennemi du climat. C'est plutôt le charbon. Il vaut mieux faire rouler sa voiture au pétrole et capturer le CO2".

(Source : AFP, AIE Photos : Reuters, AFP)














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