Comme je vous le précisais, 36% des automobilistes seraient prêts à acheter un véhicule hybride. Malgré leur niveau de connaissances très faible, les Chinois sont ceux qui seraient le plus ouverts à ce type de motorisation : plus de la moitié des Chinois interrogés (53,8%) s’imaginent bien acheter à l’avenir un véhicule hybride, après que l’on leur ait expliqué la technologie.

Pour les acheteurs, le véhicule hybride paraît plus cher qu’une voiture traditionnelle

Jusqu’alors, plus de la moitié des automobilistes (58,1%) part du principe que les propulsions hybrides plus écologiques entraînent un surcoût par rapport à une voiture conventionnelle.

Les Français estiment en moyenne que le surcoût s’élève à 4651 euros par rapport à une voiture traditionnelle, mais s’attendent à une réduction des coûts d’usage courant de l’ordre de 4411 euros. Les Américains quant à eux pensent que le surcoût lors de l’achat avoisine les 2801 euros et que l’économie de coûts ne s’élèverait qu’à 2363 euros environ.

Un coup de pouce de l’Etat pourrait donner l’impulsion

Les Allemands sont les moins ouverts à la propulsion hybride : moins d’un tiers d’entre eux pensent opter pour ce type d’achat, préférant leur voiture traditionnelle. Cependant, si l’Etat se décidait à offrir un petit coup de pouce fiscal pour l’achat d’un véhicule hybride, une grande majorité d’Allemands seraient prêts à revoir leurs positions.

Avec l’Allemagne, les Autrichiens (67,6%) et les Britanniques (69,6%) pensent que ce type de subvention aurait des répercussions positives sur le marché des véhicules hybrides.

½ automobilistes ne souhaite pas dépenser plus pour l’achat d’un véhicule hybride

En moyenne, 50,8% des automobilistes ne seraient pas prêts à dépenser plus d’argent pour acquérir une voiture hybride. L’autre moitié accepte d’acheter un véhicule écologique à condition que le surcoût à l’achat ne dépasse pas en moyenne la somme de 2 781 euros.

Pour résumer, le prix demeure le critère numéro un pour les automobilistes du monde entier. D’après Continental : « notre mission consiste à mettre au premier plan l’avantage supplémentaire que présentent les propulsions alternatives et à souligner la plus-value non seulement pour l’automobiliste en tant qu’individu, mais aussi pour l’environnement. L’étude met en effet en évidence qu’en définitive, ce sont des coûts d’acquisition attractifs qui constituent un argument de poids pour 63,5% d’entre eux, s’ils devaient acheter un véhicule hybride. 8 automobilistes japonais sur 10 (82,6%) estiment même qu’il s’agit du critère d’achat le plus important. »