Côté vue d'ensemble, on ne pouvait pratiquement pas trouver mieux que Tesla comme nom associé à Apple. Innovant, pionnier, statutaire et sur la voie d'un succès qui n'était guère évident à sa naissance, le constructeur qui élève par le haut la cause de la voiture électrique ne dépareillerait pas avec l'image que l'on se fait de la pomme technologique et raffinée. Voilà pour le marketing. Mais côté finances, tout pourrait aussi s'accomplir aisément. Lorsque l'on est à la tête de réserves de cash estimées à 178 milliards de dollars, on ne craint pas de signer un chèque de 24,3 milliards des mêmes dollars. Une somme qui est la valorisation boursière de Tesla.


Alors, Tim Cook va-t-il se laisser convaincre par des actionnaires et profiter de l'aubaine pour installer sa iCar ? Il lui faudra d'abord persuader le patron de Tesla, un Elon Musk qui n'a pas la moindre intention de céder la moindre parcelle de son entreprise. Ce dernier n'est pas dupe et se rend compte de l'intérêt grandissant que suscite Tesla dans le milieu des affaires, proportionnel à l'inquiétude des concurrents constructeurs automobiles qui voient l'ombre de ce blason s'étendre doucement mais sûrement sur le marché de l'automobile. Gageons que les grandes manoeuvres ne font que commencer.