Passer au feu vert au risque de se retrouver en plein milieu d’un carrefour embouteillé peut vous coûter cher… d’autant plus qu’à Paris, la police veille au grain !

Il s’agissait au départ d’une campagne de prévention. Depuis hier, la campagne entre dans une phase de répression, jusqu’au 19 décembre prochain. Le deuxième « effet Kiss Cool » ?!!

Objectif : prendre les automobilistes sur le fait

Jeudi dernier, quelques policiers surveillaient les automobilistes aux carrefours Tolbiac-Avenue d’Italie (13e) et boulevard Diderot-avenue Daumesnil (12e), toujours très encombrés. Dès qu’un automobiliste s’engageait dans l’un des carrefours embouteillé, ce dernier n’écopait que d’un seul avertissement. Mais depuis hier, les PV commençaient à pleuvoir ! La méfiance est donc de rigueur.

Que risquez-vous concrètement ?

Si un agent de police constate que vous vous êtes engagé dans un carrefour embouteillé, vous écoperez d’une contravention de 4e classe, sans retrait de point. En d’autres termes, vous devrez payer 90 euros dans les trois jours suivant la date de la contravention, sinon vous payerez l’amende majorée. Depuis le début de l’année 2008, 2 600 PV de cet ordre ont été dressés à Paris.

Une répression pour désengorger les grands axes parisiens

Selon Denis Martin, commissaire divisionnaire et commissaire central du 12e arrondissement, la sanction est pleinement justifiée : « Un carrefour en croix, c’est vite un secteur entier bloqué. Les carrefours encombrés sont une cause majeure d’embouteillage. »

De plus, ce type d’infraction génère des situations à risques, « en empêchant les véhicules de secours de circuler et en supprimant la possibilité aux piétons d’emprunter les passages protégés. »

Méfiance et bon sens sont donc de rigueur, à Paris comme ailleurs.