Le groupe BMW parie sur l'hydrogène pour les années futures. La combustion de ce gaz ne dégage pas de dioxyde de carbone et ne produit que de la vapeur d'eau sortant par le tuyau d'échappement. En revanche, s'il ne pollue pas, l'hydrogène s'enflamme spontanément au contact de l'air et doit être stocké à -253°C pour être à l'état liquide et pouvoir être transporté dans le réservoir (très spécial) d'une automobile. Si BMW, grâce en particulier à la société Linde - constructeur de réservoirs - semble avoir résolu pas mal de problèmes pour pouvoir utiliser l'hydrogène en toute sécurité, il lui reste à convaincre les gouvernements que cette énergie peut être celle de l'avenir. C'est ce qu'il tente de faire en visitant, avec une flotte de quinze BMW 750 HL, Dubaï, Bruxelles, Milan, Tokyo et Los Angeles. Objectif de cette campagne : discuter des problèmes d'homologation, de sécurité, de fiscalité qu'entraîne le passage à l'hydrogène. Quoi qu'il arrive, des voitures fonctionnant à l’hydrogène dans les concessions, ce n'est pas pour tout de suite. Pas avant 2010, dans le meilleur des cas.