A Berlin, 21 pays se rassemblent aujourd'hui et demain afin d'évoquer la nécessité d'un accord de diminution des gaz à effet de serre pour l'après- Kyoto, le transfert de technolgies propres et l'investissement dans ce secteur. Les ministres allemands de l'Environnement, Sigmar Gabriel, et de l'Economie, Michael Glos, ont convié notamment les pays suivants : Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, France, Russie, Japon, Canada, Etats-Unis, Australie, Espagne, Inde, Brésil, Chine, Nigéria (premier producteur de pétrole brut d'Afrique) et des représentants de l'Union européenne.

Le ministère allemand de l'Environnement a indiqué qu'un tel accord sur la réduction des gaz à effet de serre ne sera acceptable à la fois pour les pays industrialisés et les pays émergents que si les intérêts des uns et des autres sont pareillement pris en compte. Les pays en développement et émergents sont réticents à se fixer des objectifs contraignants de réduction : ils mettent en avant qu'ils manquent de technologies propres dont le transfert se heurte à la question du droit de propriété intellectuelle des pays industrialisés. Mais la croissance économique très importante de la Chine et l'Inde entraîne une extension massive des infrastructures, construites avec des technologies polluantes. A Berlin, les participants discuteront de l'organisation de ce transfert et de la mobilisation des investisseurs publics comme privés dans les pays industrialisés et émergents sur le développement des technologie propres. D'après l'Agence internationale de l'énergie (IEA), l'utilisation de technologies économiques et écologiques à elle seule peut permettre de faire baisser de 80% les émissions nocives.

(Source info : AFP Photo : nrc-cnrc.gc)