Le circuit d’Interlagos pourrait voir ce week-end le duo Bertoloni-Bartels coiffer une quatrième couronne en FIA GT1.


Mais qui arrivera donc à mettre un terme à l’insolente domination du Vitaphone Racing ? Depuis qu’elle dispose de la Maserati MC12, l’équipe allemande est invincible. Changement d’opposition, de règlement… Rien n’y fait, les troupes de Michael Bartels finissent toujours par remporter la mise.

Ce week-end à Interlagos, le Vitaphone Racing a l’occasion de remporter une sixième couronne consécutive, qui lui permettrait de marquer encore davantage l'histoire de la discipline.

« J’espère vraiment que le Vitaphone Racing Maserati va remporter le championnat Teams, si ça ne se fait pas au Brésil, alors en Argentine une semaine plus tard, explique Andrea Bertolini. Toute l’équipe a énormément travaillé pour affronter les rudes batailles que nous ont livrées les autres écuries et les autres pilotes. Notre team mérite vraiment ce titre ».

Plus encore que les précédents, ce titre revêt aux yeux des dirigeants de l’écurie une importance toute particulière. Ce serait en effet le premier labélisé FIA.

Andrea Bertolini, pour sa part, espère bien coiffer avec son acolyte Michael Bartels sa quatrième couronne, sa troisième de rang. Cependant, le pilote de 36 ans sait qu’il sera compliqué de venir à bout des Ford GT sur le circuit d’Interlagos. Mais avec 35 points d’avance, les triples champions sortants peuvent voir venir.

« Je ne pense pas que le fait de rouler dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sera un handicap, mais j’espère avoir des problèmes de cou, car cela signifierait que nous sommes rapides, plaisante le champion FIA N-GT 2003. Remporter le titre Pilotes à Interlagos va être difficile en raison du poids de notre voiture. Les Ford GT sont plus légères, et je pense que ces longues lignes droites et ces dénivellations constituent un terrain de jeu convenant davantage à la voiture de Thomas (Mutsch) qu’à notre Maserati MC12. Au Brésil, il sera important de faire les mêmes choix que nos adversaires, qu’ils soient bons ou mauvais ».

Méfiance cependant à ne pas se laisser aller, une autre écurie transalpine a récemment fait les frais d’une telle tactique.



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