C’est le ministère de l'Ecologie, dont dépendent les Transports, qui a en projet de faire perdre des plumes au « Bison Futé. » Installé depuis 1976 dans le quotidien des automobilistes qui connaissent ses humeurs allant du vert au noir en passant par le orange et le rouge, il renseigne sur l’état du trafic routier. Alimenté par le Cnir, le Centre national d'information routière de Rosny-sous-bois, et les sept CRICR, il serait la victime toute désignée de la fermeture des divisions transports de ces organismes voulu par le ministère de l'Ecologie.

Ce serait l’occasion de récupérer 150 gendarmes et policiers et de les affecter à d’autres missions. La tribu serait décimée et réduite à une dizaine de personnes installée dans des bureaux de La Défense (Hauts-de-Seine), soutenue par des services réduits au sein des Directions interdépartementales des routes. Autant dire que le service rendu ne pourra être le même. Pour les informations au sujet des axes secondaires les plus reculés du pays, vous repasserez.

Ou alors vous vous adonnerez à une application. Celles-ci sont nombreuses et leur multiplication n’a pas été pour rien dans le choix de tailler dans le gras d’un Bison qui doit justifier de son adéquation avec son époque. A défaut de trouver des réponses, ou un quelconque soutien, l’indien, tel qu’on le connait aujourd’hui, devra tirer sa révérence, le 1er mai prochain.