Les 7% d’augmentation des ventes de voitures neuves ne disent pas tout. Le système du bonus/malus continue de confirmer son succès, avec une explosion des véhicules faiblement émetteurs de CO2 et une débâcle totale des plus généreux en dioxyde de carbone.

C’est un fait avéré depuis longtemps : le bonus/malus a parfaitement rempli son objectif, à savoir augmenter la part des ventes de véhicules neufs émettant le moins de dioxyde de carbone au dépens de ceux en relâchant le plus. Cela se confirme une fois de plus au mois d’août quand on dissèque les 7% d’augmentation des ventes de voitures neuves en août.

Jugez plutôt : sur cette période, les moins de 100g ont décuplé leurs ventes (même si le caractère impressionnant de cette multiplication est diminué par le petit volume écoulé) et les 101 à 120g augmentent de 36%. Au dessus, c’est un carnage : les 131 à 160g restent stable, les 161 à 165g diminuent de 68%, les 166 à 200g de 33%, les 201 à 250g de 42% et les plus de 250g chutent de 61%. Au final, la moyenne nationale s’établit à 133g, en recul de 2g par rapport à la moyenne sur les huit premiers mois de l’année.

Mais le succès du bonus/malus a un prix car cela fait bien longtemps que tout espoir a été perdu que les gains générés par les malus soient compensés par les pertes du bonus. Sur le seul mois d’août, si l’Etat a perçu 8 millions d’euros via les malus, il en a perdu 38 millions dans un même temps dans les bonus. Pour l’année 2009, le coût global devrait s’établir entre 550 et 600 millions d’euros.

Source : AutoActu