La circulation automobile engendre des émissions polluantes : les grandes villes s'attachent ainsi à surveiller la qualité de l'air, anticiper les épisodes de pollution, estimer l’impact des mesures de baisse des émissions et informer les autorités et la population au quotidien en cas de pics de pollution. En France, le 13 février 2007, 150 Franciliens volontaires (37% habitant Paris, 34% en petite couronne et 29% en grande couronne) ont participé à une étude de mesure de la pollution dans l'agglomération parisienne : ils ont porté un collier capteur. Airparif a également mené une autre expérience du même genre, le 12 juin 2007, pour recueillir les données d'une journée estivale (voir article).

Au Royaume-Uni, à Cambridge précisément, une technique de mesure des polluants atmosphériques est testée actuellement. Le fonctionnement est le suivant : des coursiers, parcourant la ville, disposent d'un vélo doté de capteurs de pollution ainsi que d'un boîtier GPS et ils communiquent les informations récoltées à un serveur central et à un laboratoire de recherche grâce à leur téléphone portable ! L'avantage de ce procédé : le niveau de concentration de la pollution de l'air apparaît tout de suite sur une carte, ce qui permet de cibler les zones particulièrement touchées par la pollution. Cela permettra ensuite d'agir en conséquence afin de préserver la santé des habitants concernés. Retrouvez toutes les informations sur le site Internet de l'université de Cambridge (www.escience.cam) et sur celui de Newscientist (http://technology.newscientist.com).

Cambridge : une autre méthode pour mesurer la pollution de l'air

(Source : l'université de Cambridge, Newscientist Photo : Eiman Kanjo)