Il y a quelques mois, Renault a signé in extremis un accord de co-entreprise, obligatoire pour produire et vendre en Chine, avec Dongfeng, deuxième constructeur du pays derrière SAIC qui est également le partenaire de Nissan, Honda, Kia ou plus étonnant encore PSA. L'objectif est de produire et vendre dès 2014.


Carlos Ghosn entend mettre le paquet en Chine (notamment sur l'électrique), un marché en croissance où les volumes de vente peuvent à eux seuls sauver un constructeur automobile européen englué dans la nasse de son marché local en crise. Mais son impatience bute sur une donnée incontournable en Chine : les autorités gouvernementales. En effet, alors que Renault espérait obtenir le feu vert en ce début d'année pour lancer la construction de son site de Hubei d'une capacité de 150 000 voitures/an, il va falloir patienter encore puisque tout cela est reporté maintenant dans le courant du second trimestre.

En Chine, il faut composer avec certaines lenteurs et autres formes d'obstructions comme VW vient aussi de l'apprendre.