Saxo 1.1i à moteur 1124 cm3, 60 ch à 6200 tr/mn ; performances : 160 km/h, 400 m DA en 19,4 secondes ; deux degrés de finition : X, SX, trois entre décembre 97 et septembre 1999 : X, SX et Exclusive, puis quatre à partir de septembre 1999 : base, Bic, SX et Exclusive ; direction assistée en option sur X et SX, puis en série au millésime 99. Consommation selon normes (ville/extra-urbaine/parcours mixte en litres aux 100 km) : 8,6/5,3/6,5 en 96 et 8,3/5,0/6,2 en 97 ; réelle estimée : 7,5 (à partir de janvier 97).

Qualités :

excellent confort, insonorisation, robustesse, capacité du coffre correcte, bonne finition, comportement et freinage.

Défauts :

direction assistée longtemps en option, moteur 96 éteint, équipement limité en base, X ou Bic, assise un peu haute pour les grands gabarits.

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

Saxo 1.4i à moteur 1360 cm3, 75 ch à 5500 tr/mn ; performances : 175 km/h, 400 m DA en 18 secondes ; deux degrés de finition : SX, VSX, trois entre décembre 97 et septembre 1999 : SX, Exclusive et VTS, puis quatre à partir de septembre 1999 : Bic, SX, Exclusive et VTS ; direction assistée en option sur SX. Consommation selon normes : 8,8/5,2/6,5 ; réelle estimée : 7,8.

Qualités :

idem 1.1i, moteur vif et allègre, rapport perfs/consommation.

Défauts :

direction assistée en option sur SX (millésimes anciens), assise un peu haute pour les grands gabarits.

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

Saxo 1.5 D à moteur 1527 cm3, 58 ch à 5000 tr/mn ; performances : 160 km/h, 400 m DA en 19,5 secondes ; degrés de finition : identique à 1.1i, direction assistée en option sur X. Consommation selon normes : 6,9/4,3/5,3 ; réelle estimée : 6,0.

Qualités :

moteur vif et très sobre, relativement discret en marche.

Défauts :

équipement, moteur relativement sonore au ralenti et à froid, direction assistée en option sur base et X (millésimes anciens), assise un peu haute pour les grands gabarits.

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

Apparue début 1996, la Saxo reprend la base de la 106 lancée cinq ans et demi auparavant, mais largement corrigée (plus longue pour accepter de plus gros moteurs et renforcer la sécurité passive, mais pas plus habitable). La Saxo donna naissance à la 106 Série 2 deux mois plus tard. Entre les deux, c’est donc bonnet blanc et blanc bonnet, à quelques nuances près.

Recherchez la direction assistée

La Saxo possède un tableau de bord bien à elle et plus moderne que celui de sa cousine, un coffre un peu plus vaste (officiellement 280 au lieu de 215 litres mais l’écart est plus ténu en réalité) et un volant implanté un peu moins bas, mais la position de conduite reste perfectible pour les grands. C’est un de ses rares défauts. Le compromis entre le confort de suspension et la qualité de comportement reste parfaitement d’actualité, pour toutes les versions. Afin de profiter d’un comportement à la fois agile et sain, il faut rechercher impérativement un modèle équipé de la direction assistée, d’autant que le diamètre de braquage de la Saxo n’est pas exceptionnel. Le niveau d’équipement, indigent avec l’exécution X de base, s’est progressivement enrichi au fil des ans.

Choisissez les séries limitées

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

Optez pour des versions temporaires comme la série Clim du millésime 1998, constitue un bon choix. A part cela, la Saxo a peu évolué au cours de sa carrière : nouvelle calandre fin 1997 et léger restylage en septembre 99 qui s’est limité à la face avant, à un équipement étoffé, et à un renforcement de la sécurité passive en cas de choc latéral, sans aucune évolution moteur ou châssis. Toutes les motorisations à essence donnent satisfaction. Réservez la 1.0 de 60 ch à une utilisation exclusivement urbaine. La 1.1 commence à offrir une bonne polyvalence route/ville. Il faut néanmoins attendre janvier 97 pour trouver l’injection multipoint sur ce moteur. Elle permet de consommer moins que la 1.4i qui, elle, en était équipée dès l’apparition du modèle en mars 96. Cette motorisation, comme le 1.6 de 90 ch (nettement moins sobre) offre une belle polyvalence d’usage. Associé au sportif châssis de la VTS, le brillant 1.6 16V de 120 ch procure les sensations et l’efficacité d’une GTi de la grande époque pour un budget raisonnable (y compris à l’achat étant donné la décote sensible). Grâce à son très frugal petit diesel, le plus sobre du marché à l’époque, et qui, de plus, ne sacrifie pas trop les performances (en 5 CV, boîte trop longue en 4 CV), le choix de la Saxo 1.5 D se défend également en matière de rentabilité, mais l’agrément se situe au mieux entre la 1.1 et la 1.4, le bruit en plus.

Fiabilité : un faible risque de panne

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

Le risque de panne de la Saxo est faible. Le bilan serait exceptionnel sans quelques défauts de jeunesse sur les millésimes 96 et 97 (dont joints de culasse fragiles sur 1.5 D, disques et plaquettes de freins AV sur 1.0 et 1.1, programmation du calculateur d’injection imparfaite sur 1.1 et 1.4 ou encore défaillances du démarreur supérieur à la norme pour toutes les motorisations). Par la suite, il ne reste à vérifier que les rotules de direction (sur le compte rendu de contrôle technique).

Même s’il reflète plus le bon entretien que la fiabilité intrinsèque du modèle, on retiendra l’excellent score des milliers de Saxo passées l’an dernier au contrôle technique (le plus faible taux de contre-visites des petites, loin devant la Micra), confirmant les exceptionnels résultats obtenus en 2000. La qualité de la finition intérieure lui permet de supporter le poids des ans aussi bien que la Fiesta.

Tous comptes faits, la 1.1 a notre faveur pour un usage essentiellement urbain et la 1.4i, qui décote un peu plus, mérite l’attention en cas d’utilisation plus variée. Cotes sages dans l’ensemble, moins élevées que les 106 à motorisations correspondantes. Millésimes les plus intéressants : 1998 et 1999.

Citroën Saxo contre Fiesta :duel inégal ?

La Citroën Saxo en bref : 3 ou 5 portes ; transmission aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 3,72 m ; coffre de 280 à 953 litres. Commercialisée en février 1996 en essence et mai 96 en diesel, 1.6 16V VTS en juin 96. Calandre et niveaux d’équipements modifiés en décembre 97 et léger restylage en septembre 1999.

Les motorisations à éviter : 1.5 D millésimes 96 et 97.

Les motorisations possibles : 1.5 D et toutes les motorisations à essence, y compris 1.6 16V de la sportive VTS, à partir du millésime 98.

Les motorisations à rechercher : 1.1 à partir de janvier 97.