Audric Doche s’en ouvrait il y a quelques heures : Aston Martin compte rester fidèle au bloc V12 et céder ni aux sirènes du downsizing par la diminution du nombre de cylindres ni à celles de l’hybridation, sans doute trop coûteux à développer et trop lourd à mouvoir parmi quelques autres inconvénients. Aston Martin, qui est en train de lier son avenir à Mercedes AMG, suit donc une voix dissonante parmi les constructeurs de voitures de prestige, de luxe et de sport puisque la grande majorité des autres se sont fondues dans un nouveau moule de normalisation. D’ailleurs, Aston Martin a souvent fait figure de « dernier des mohicans ». On ne pourra pas dire que l’esprit veille.


C’est dans le même contexte qu’Ulrich Bez énonçait sa vérité : comparant l’économie de consommation potentielle possible grâce à l’hybridation avec celle possible par le simple de rouler moins vite, il a assuré qu’il n’y avait pas photo. La deuxième est bien plus substantielle. Au moment où le débat sur l’abaissement de la vitesse notamment de 90 km/h à 80 km/h fait rage en France, l’opinion de Bez mérite d’être sérieusement prise en compte et discutée.