En bref

3 cylindres essence 136 ch

Neutre au malus

A partir de 20 200 €

Cette troisième génération de Mini développée sous l’ère BMW profite d’une toute nouvelle architecture. La « cinquantenaire » partage désormais sa plateforme avec des modèles de la marque BMW et notamment ceux du segment des compactes (ex : Série 2 Active Tourer). Ce module lui permet ainsi d’accroître sa longueur à 3,82 m et d’offrir un espace décent aux passagers arrière. Mieux, elle gagne une cinquantaine de litres en volume de coffre (211 litres). Ces changements n’ont toutefois pas impacté la ligne qui reste fidèle au modèle originel. La Mini est une icône à manipuler avec extrême précaution. La calandre, les phares ronds et le toit flottant sont toujours présents. Seuls l’éclairage full LED et quelques artifices esthétiques font leur apparition.


Cette nouvelle Mini inaugure aussi la génération des moteurs 3 cylindres (essence et diesel) développés par BMW. Pour cet essai, nous avons retenu la version essence 1.5 de 136 ch. Disposé transversalement, ce moteur reprend la recette des 3 cylindres modernes actuels, avec toutefois quelques spécificités. Premièrement, chacun d’entre eux cube 500 cm3. Une cylindrée importante qui symbolise l’ADN de BMW. Ce petit moteur qu’il soit essence ou diesel est en quelque sorte une moitié de 6 cylindres en ligne à laquelle on peut greffer un, deux voire trois turbos ! (tous à géométrie variable et du type twin scroll).


Essai - Mini 1.5 136 ch : bluffante

À la conduite, ce moteur moderne et exempté de malus est tout simplement un régal ! Il reprend bas, vite et fort. Le couple maxi de 220 Nm est disponible très tôt pour garantir des départs canon en agglomération. À mi-régime, le conducteur dispose toujours d’une réserve suffisante pour ne pas tomber un rapport. Fluidité, souplesse, onctuosité : ce 3 cylindres est une merveille à conduire. Dommage qu’il faille étancher sa soif par un bon 8 l/100 km (moyenne relevée durant notre essai). Le configurateur de conduite (190 €) à trois modes (éco, normal, sport) garantit une conduite sportive à qui le désire (overboost à 230 Nm) ou à l’inverse un caractère plus tempéré. Plus léger, plus sobre et plus performant, ce nouveau moteur n’aura aucun mal à faire oublier le 4 cylindres 1.6 (122 ch) qu’il remplace au catalogue.


Ce 3 cylindres met en exergue les qualités dynamiques de l’anglo-allemande. Centre de gravité bas, direction incisive et amortissement revisité : aucun doute, cette Mini est un kart à conduire. L’arrivée d’un essieu arrière multi-bras profite au confort. Les passagers apprécieront mais devront garder à l’esprit que l’ensemble reste ferme. Posée sur des rails, la nouvelle Mini garantit des appuis solides et vire aussi promptement qu’un guépard avec sa direction franche et directe. Le tout avec une précision chirurgicale. Le châssis piloté (550 €) qui équipait notre version d’essai n’est certainement pas étranger à l’agrément de conduite puisqu’il marche de concert avec le système de gestion de conduite « driving modes » détaillé ci-avant.


Essai - Mini 1.5 136 ch : bluffante


Ce moteur est disponible à partir de la finition « intermédiaire + » Cooper (à partir de 20 200 €). Un tarif salé qui embarque de série la climatisation manuelle, le système Bluetooth, le volant 3 branches cuir, les jantes alliage 15’’, les toits et coques de rétroviseurs extérieurs blancs, noirs ou teinte carrosserie, l’autoradio 4 haut-parleurs et compatibilité MP3, le contrôle dynamique de stabilité, l’aide au démarrage en cote, le stop & start, le démarrage sans clé, les lève-vitres et rétroviseurs extérieurs électriques, etc. Mini est plutôt pingre en matière de dotation, puisque les équipements les plus intéressants : park assist, navigation, hi-fi Harman Kardon, jantes 16’’, driving mode, suspensions pilotées, etc. sont proposés en option, généralement sous forme de packs (1 400 € en moyenne).


Essai - Mini 1.5 136 ch : bluffante
Essai - Mini 1.5 136 ch : bluffante