En bref

Monospace 5 ou 7 places

TCe 115 à 14 300 € ou dCi 110 à 16 300 

7 places : + 500 €

Dacia propose depuis des années la Sandero en version Stepway, qui avec ses petits atours de crossover séduit une bonne partie de la clientèle de la petite polyvalente roumaine. Au Mondial de Paris 2014, Dacia dévoilait cette finition sur le monospace Lodgy et le « combispace » Dokker à portes latérales arrière coulissantes. Avec ces versions Stepway, le constructeur entend relancer les ventes de ces deux modèles qui sont en nette perte de vitesse sur le marché français. Le Lodgy avec 6 502 unités vendues affichait une baisse de 40 % des immatriculations l’an dernier en comparaison de 2013, tandis que le Dokker enregistrait lui un recul de 36 % (à 3 333 unités). Ces deux faux pas ont à peine entamé l’insolente santé de Dacia en France dont les ventes ont progressé de 14 % en 2014 (102 000 VP) sur un marché quasiment étal. La cinquième marque la plus vendue chez nous doit sa progression à la Sandero (44 357 unités, + 3,5 % sur 2013), au Duster restylé (40 167 unités, + 55 %) et à la Logan (8 160 unités, + 60 %).


Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage

Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage

 


Relookage salutaire

Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage

Sans doute, les monospaces, compacts comme ceux de gabarit plus imposant, ne sont généralement pas très graciles, et dans le genre, le Lodgy fait certainement partie des plus massifs. Ce physique ingrat de vilain gros canard, qui plus est un peu insipide, lui a sans doute valu de perdre du terrain après avoir engrangé une première vague de commandes de la part de la frange de clientèle peu soucieuse de design. L’engouement s’est franchement tari un an et demi après sa commercialisation, intervenue au printemps 2012.

Sans parler de métamorphose, en s’inspirant de l’univers crossover, le Lodgy Stepway gagne un brin de personnalité et une silhouette plus fluide, presque avenante. A l’extérieur, il se pare de boucliers avant et arrière ton caisse, de skis de protection avant et arrière aspect chrome satiné, de projecteurs antibrouillard avec enjoliveurs également satinés, de protections de passages de roue noires qui allègent le profil, et de barres de toit, coques de rétroviseur et jantes alliage 16’’ couleur dark metal. Le Stepway est la seule version du Lodgy à pouvoir prétendre à la peinture de carrosserie bleu azurite, celle qui illustre cet essai. C’est assurément la couleur la plus chaleureuse de la palette des cinq teintes proposées, dans l’ensemble assez ternes. Ces quelques modifications suffisent à alléger le style lourdaud du Lodgy et distillent un petit air de baroudeur. Le stripping « Stepway » sur les portes avant n’était à notre avis pas vraiment obligatoire.

Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage

 A l’intérieur, cette version ne chamboule pas non plus grandement l’ordinaire. Elle se distingue seulement par une sellerie spécifique en tissu anthracite avec broderies « Stepway » et surpiqûres bleu clair, des compteurs et aérateurs aux cerclages bleutés, en contraste avec l’harmonie carbone foncé.


Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage
Essai vidéo - Dacia Lodgy Stepway : léger affinage

Les versions Stepway ne font pas payer trop cher leur maquillage, puisque les tarifs s’alignent exactement sur la finition haute « Black Line », à l’équipement un peu plus complet de série. Nous y reviendrons au chapitre ad hoc page 3.

Pour le reste, nous vous convions à la lecture ou la relecture de l’essai du Lodgy effectué au début de sa commercialisation en 2012 afin de se faire une idée de sa surprenante habitabilité, ou à l’inverse, de sa modularité assez basique…