Dans quels pays européens les acheteurs particuliers sont-ils les plus nombreux ? Quelles énergies sont favorisées d'un Etat à l'autre ? Une étude, réalisée l'année dernière auprès de 16 pays, révèle de grandes différences concernant la répartition du marché automobile en fonction du type d'utilisateur et du type d'énergie au sein de l'Union européenne.

D'après les chiffres publiés par l'organisme de statistiques RL Polk, la part des particuliers varie considérablement selon les pays. Cette étude divise l'utilisateur en deux catégories : les particuliers et les non particuliers, comme les entreprises, les loueurs et les administrations.

Avec 32,6 %, la Hongrie affiche le plus faible taux d'acheteurs particuliers. Elle est ainsi suivie par le Royaume-Uni (41,1%), la Suède (42,4%) et les Pays-Bas (46,8%).

La palme du plus grand nombre de consommateurs particuliers revient à la Grèce et ses 76,6 %, talonnée par l'Italie (plus de 70%), le Danemark (63%) et l'Espagne (près de 61%).

En Allemagne, en Belgique et en Autriche, la moitié des acheteurs sont des particuliers.

Compte tenu de cette inégalité d'un pays à l'autre, la France s'inscrit dans la moyenne, au même titre que le Luxembourg et la Finlande, avec 58,2%.

Le choix du type d'énergie des non particuliers est lui aussi irrégulier au sein de l'Union européenne et ce, conformément aux caractéristiques de chaque marché.

En Grèce, l'essence est le carburant de prédilection avec 97,5% de véhicules. Suivent la Finlande (plus de 76%), le Danemark (67,5%) et l'Allemagne (65%).

En revanche, les diesels sont largement prisés au Luxembourg et en Belgique, pays où ils représentent plus de 80% des achats. L'Autriche, l'Espagne et l'Italie affichent une moyenne de 75% alors que la France atteint quasiment les 80%.

Outre la diversité des marchés, ces résultats puisent aussi leur explication dans l'impact de la fiscalité, propre à chaque pays, sur les entreprises.