«C'est indéniable, après quelques jours, je suis nettement plus calme qu'à la fin de la course.  Sur le moment, j’ai réagi sous le coup de l’émotion et dans cette situation, on a vite fait de dire des choses qui peuvent être mal interprétées et qui laissent naitre des soupçons, mais ce n’était pas mon intention.  Évidemment, je sais que les commissaires ont un travail difficile et qu’ils doivent prendre des décisions pas évidentes. Ce que je voulais dire c'est que les pilotes, comme nous, qui ont respecté le règlement, ont malheureusement eu un plus gros désavantage que ceux qui les ont enfreintes, même en ayant eu une pénalité.

Je ne fais pas référence à un pilote en particulier, c’est un problème général et je pense que nous devrions en parler calmement, pour nous assurer que cela ne se reproduira pas. Je suis content d’apprendre que la FIA a rapidement réagi, en réunissant un Groupe de Travail Sportif extraordinaire. 

La Safety Car est apparue au pire moment possible pour nous et elle a complètement ruiné notre course. Dimanche soir, j’étais très en colère, mais maintenant cette colère s’est transformée en énergie positive, avec le désir de nous relancer. Nous aimerions rattraper les points perdus à Silverstone, mais la piste ne devrait pas être à notre avantage.»

Voilà, Alonso pour éviter toutes remontrances de la FIA a fait son mea-culpa et déchargé la FIA des accusations qu'il leur assenait depuis dimanche soir. Comme quoi, il y a des choses qui ne change pas