Alors qu'Alonso a déclaré qu'il annoncerait son choix pour 2009 la semaine prochaine, Nelsinho Piquet est allé de sa petite phrase surprenante.

Comme s'il était déjà besoin de se dédouaner de la responsabilité de son hypothétique prochaine éviction, le brésilien a évoqué la pression qui pèse sur Renault du fait des difficultés que la marque rencontre en ce moment sur son propre marché national. Et il affirme que le président du groupe, Carlos Ghosn, pousse pour avoir Romain Grosjean dans le team.

"Renault F1 a la pression. Il y a longtemps qu'elle n'a pas eu un pilote français et il y a Romain Grosjean qui a fait une bonne année en GP2. Il y a une pression du Président, c'est vrai.

Mais au final, c'est à Renault F1 de prendre la décision. Ils l'ont peut être déjà fait mais ils ne me l'ont pas encore dit. Je n'ai qu'à attendre."

Il n'a pas tort non plus et la situation tendue au sein de l'entreprise peut effectivement pousser les dirigeants à allumer un "contre-feu émotionnel" en prenant un pilote français dans l'équipe. Symbole, symbole.

Sur la possibilité de le voir prêté à Toro Rosso ou Honda, Piquet ne dit rien de plus que ce que tout le monde sait :

" On discute en permanence. Un paddock, ça n'est pas grand et tout le monde sait ce qui s'y passe. On attend tous la décision de quelques autres."

Reste que les chances de voir un jeune pilote français (franco-suisse en, fait) accéder à la F1 n'ont jamais été aussi grandes. Et si Sébastien Bourdais pouvait sauver son baquet, ce serait l'opulence !