En juillet 2007, le constructeur italien Ferrari a annoncé qu'il travaillait à la baisse des émissions de CO2 de ses véhicules sports de luxe tout en conservant puissance, exclusivité et sportivité. Amadeo Felisa, directeur technique et responsable de la production de Ferrari, avait dit : "La réduction des émissions polluantes accapare une partie importante de nos dépenses de recherche. Par contre il n'y aura jamais de modèle de bas de gamme chez Ferrari, ni de Diesel ou biocarburants. Ferrari préfère opter pour des moteurs hybrides." La "Marque au Cheval cabré" a présenté le concept futuriste Ferrari FXX Millechili hybride à l'occasion de son 60e anniversaire.

En réponse à la pression croissante sur les constructeurs automobiles de réduire la pollution engendrée par leurs voitures, Amadeo Felisa a récemment mis en avant que Ferrari avait pour objectif de diminuer de 40 % les émissions de CO2 de ses voitures d’ici à 2012 : ainsi, il souhaite faire passer les émissions de CO2 d'environ 400 grammes par kilomètre à 280 ou 300 grammes par kilomètre. Amadeo Felisa a expliqué : "Nous devons faire face au défi de la réduction de la consommation sans pour autant affecter la performance. Sinon, nous nous éloignerons de notre position dans le marché, ce que nous ne voulons pas. Les ingénieurs de Ferrari se consacrent à la recherche sur les moteurs et les matériaux légers pour le corps de la voiture. La réponse est l'efficacité énergétique." Ferrari investit 17% de ses ventes dans la recherche et le développement.

Actuellement, la Commission européenne souhaite une législation exigeant que la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves atteignent 120 grammes par km dès 2012 : le constructeur italien est encore loin de ces objectifs européens mais Felisa souligne que les "ventes de Ferrari sont peu élevées, ce qui cause peu d’impact nocif sur l’environnement." En 2007, Ferrari devrait écouler près de 6 000 véhicules dans le monde.

(Source : Reuters Photo : Ferrari)