Fiat et la course

Les Grands Prix

Fiat Un etat dans un état

Dès les premières années de son existence, Fiat participe aux compétitions routières et aux tentatives de records de vitesse. Avec l’arrivée dans l’équipe, de pilotes de talent comme Felice Nazzaro et Gianni Lancia, les succès ne se font guère attendre : victoire de Nazzaro au Grand Prix de l’Automobile Club de France en 1907, puis doublé Nazzaro/Lancia à la Targa Florio.

Les années suivantes, le palmarès de Fiat s’enrichit de victoires à la Coppa Florio, aux GP d’Amérique, de France… Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Fiat réédite son succès à la Targa Florio en 1919. Puis il revient aux Grands Prix en 1922. Nazzaro, toujours là, enlève un nouveau GP de l’ACF, et Bordino s’impose au GP d’Italie. La saga Fiat en Grand Prix s’achèvera en 1927 avec un dernier succès au GP de Milan disputé à Monza.

Les rallyes

Fiat Un etat dans un état

Si des Fiat de tous types furent régulièrement alignées dans les rallyes à partir des années 50, ces autos ne pouvaient cependant compter sur le moindre soutien de l’usine. C’est en 1971 que Fiat effectue son retour officiel en rallyes en alignant une forte équipe composée de Spider 124. Décrochant en 1972, une première victoire à l’Acropole ainsi que le titre de champion d’Europe, puis enlevant deux autres succès au Portugal en 1974 et 75, la marque affichera une rare constance qui lui permettra de terminer seconde des championnats du monde 1973,74 et 75.

Prenant le relais du Spider 124 en 1976, la 131 Abarth s’apparente vaguement à la berline de série. Il s’agit en fait d’un véritable prototype routier, qui dissimule sous sa carrosserie agressive et très allégée, un quatre cylindres 2 litres de 230 chevaux. Victorieuse dans 17 rallyes “mondiaux”, la 131 rapportera à Turin trois championnats du monde des marques (1977, 78 et 80) et une couronne mondiale “pilote” pour Röhrl.