C’est la douceur livrée en toute discrétion par la FIA à son club fermé de la Formule 1. Un établissement qui risque d’être encore plus exclusif si l’on en juge par l’inflation que vient de subir le prix de son droit d’entrée, soit la super-licence. Car le prix du précieux sésame vient d’augmenter à un point tel qu’il ferait passer l’ascension d’une fusée spatiale vers les étoiles comme une lente et soporifique procession.
Jugez en. De 1 690 euros le document en prix de base, auquel il fallait jusque là ajouter 447 euros par point récolté, le tarif 2008 s’annonce maintenant à 10 000 euros pour commencer, tandis que la valeur du point est montée à 2 000 des mêmes euros.
Si bien que la super-licence d’un Champion du Monde comme Raïkkonen vient de prendre une claque de 199 255 euros pour se négocier à 230 000 euros. Ferrari devra ainsi débourser quelques 428 000 euros en 2008 pour que ses pilotes aient le droit d’exercer leur métier.
Certes, on pourra toujours dire que ces gens ne sont pas à plaindre, mais à un moment où la FIA planche sur un système imposant un budget maximal obligatoire par équipe de 100 millions d’euros, force est de constater qu’elle n’a pas l’intention, elle, de réduire ses subsides.
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