Lionel y avait vu une petite note d'espoir. Le Senat avait en effet voté un amendement au Plan de Relance permettant d'accélérer le projet de construction d'un circuit dans les Yvelines en vue d'accueillir le futur Grand Prix de France F1.

Ce Plan de Relance étant soutenu par le ministre du même nom, Patrick Devedjian, l'amendement voté semblait solide. Toutefois, hier, la Commission Paritaire de l'Assemblée composée de sénateurs et de députés a à nouveau examiné ce Plan de relance et en a profité pour supprimer cet amendement sous la pression des écologistes et des socialistes.

"Il s'agit d'un amendement du gouvernement déguisé en amendement UMP, qui valide l'installation du grand prix de F1 dans les Yvelines au détriment de Magny-cours, soit 400 emplois en moins pour la Nièvre" , s'insurgeait Bariza Khiari du PS.

"C'est le lobby de la Fédération automobile" qui agit pour cet amendement "nuisible pour l'environnement, sans intérêt économique pour la collectivité mais bien dans l'intérêt financier de quelques intérêts privés", a protesté Jean Desessard des Verts.

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via eurosport