On le sait depuis longtemps. Les désirs du patron de Bugatti , Thomas Bscher, sont de développer une gamme complète dans laquelle on trouverait plusieurs modèles reprenant des éléments de la Veyron qui ne sera dupliquée qu'à 300 exemplaires. S'il y a des clients bien sûr (140 vendues à ce jour).

Dans un premier temps, une "petite" Bugatti devait reprendre le groupe propulseur de la Veyron, histoire de rentabiliser une affaire qui est plus d'image que de dividendes. Si l'ancien patron de Volkswagen, Bernd Pischestrieder, semblait en phase avec ces plans, son remplaçant Martin Winterkorn n'a apparemment pas la même vision des choses.

Dans une récente interview, Thomas Bscher voyait déjà Bugatti s'inspirer de Bentley dont la Continental GT a été déclinée en Flying Spur et GTC sur la même base. De la Veyron, il imaginait extrapoler une 4 places, un petit coupé et une découvrable.

Martin Winterkorn, le patron du groupe VW, a répondu ceci!

"Ce sont peut être ses désirs. Mais certains désirs restent à jamais des rêves"

Vous avez lu comme moi. C'est une fin de non-recevoir en bonne et due forme ! Et ce d'autant plus que Martin Winterkorn expliquait en préambule son choix de concurrencer Toyota et de vendre des modèles dotés de petits moteurs économes pour respecter la future norme concernant les rejets de CO2 automobile.

On peut également rapprocher cette décision de la récente phrase du patron de Porsche ("no toys anymore") concernant les véhicules du groupe VW dont Porsche est actionnaire majoritaire. Et quand on sait que Martin Winterkorn est l'homme de Ferdinand Piëch, gourou de Porsche et donc de VW, la liaison est on ne peut plus claire.

On peut raisonnablement se poser la question de la survie de Bugatti à l'ère du 130 gr/km de CO2 ?

Sources