Sans faire énormément de bruit, Tesla parvient à faire marcher son « business » d'une manière étonnante. Une quasi prouesse lorsque l'on sait que le constructeur californien créé par l'ancien fondateur de Paypal joue uniquement dans la cour des véhicules électriques.


« Il (Dan Akerson, le PDG de General Motors) pense que Tesla pourrait être un grand perturbateur si nous ne faisons pas attention. L'Histoire est marquée par des grandes entreprises qui ont ignoré les innovations des autres car elles pensaient être intouchables ». Cette phrase, c'est le vice-président de General Motors, Steve Girsky, qui en est l'auteur. L'homme vient d'ailleurs d'assigner une tâche particulière à une petite équipe chez GM : analyser le potentiel de Tesla et évaluer le risque que pourrait représenter la firme californienne. General Motors compte bien lui aussi, à long terme, réitérer le succès de Tesla en misant sur l'innovation.


On peut d'ailleurs comprendre les inquiétudes de General Motors puisqu'il se vend bien plus de Model S (facturée en moyenne 70 000 dollars) que de Chevrolet Volt (39 000 dollars), alors que les deux autos jouent dans la même catégorie. Si GM veut percer dans le segment des autos du futur, il faudra certainement changer de recette.