Guy Ligier a commencé dans le milieu comme pilote et il a côtoyé la grille de départ de la Formule 1 de 1966 à 1967. Il y revendique un point, marqué au terme d’un Grand Prix d’Allemagne 1967 terminé à la huitième place. Avant de la retrouver comme un directeur d’écurie haut en couleur, il a aguerri sa structure éponyme en Endurance, arpentée jusqu’en 1974 avec, notamment, pas moins de huit participations aux 24h00 du Mans. Une classique, du reste, que le nom de Ligier a retrouvé cette saison.    

Reste que c’est avant tout grâce à un parcours en Formule 1 que le nom de Ligier s’est fait connaître. Une aventure commencée en 1976 avec un Jacques Laffite qui a supplanté un Jean Pierre Beltoise pour le poste avant d’inscrire le nom de la monoplace tricolore à moteur Matra au sommet d’un classement de Grand Prix en 1977. C’était en Suède.

L’éclosion de Ligier est arrivée en 1979 par le biais d’une JS11 parfaitement pensée par Gérard Ducarouge. Patrick Depailler venait de rejoindre ses compatriotes alors que les bolides du patron vichyssois épousaient la cause du V8 Cosworth. Trois réalisations, deux pour Laffite et une pour Depailler, dont un doublé au Brésil, avaient égayé cette année bénie pour le sport-automobile hexagonal.

Des coups d’éclats, dont une seconde place au classement constructeur en 1980, des coups de gueule, qui ont fait fuir Didier Pironi, mais point de sacre suprême pour un team qui a ensuite glissé dans la hiérarchie. La dernière victoire d’un Ligier en Formule 1 sera acquise en 1996 à Monaco avec un Olivier Panis qui reste à ce jour le dernier vainqueur compatriote en Grand Prix. Après 326 Grands Prix, 9 victoires, 9 poles positions et 50 podiums, l’écurie Ligier devient Prost Grand Prix en 1997. Enfin, l'écurie Ligier avait trois voitures engagées aux 24 heures du Mans en 2015 en catégorie LM P2.