On ne l'apprend que maintenant mais Renault a reçu le 7 janvier dernier, un courrier de l'Inspection du travail l'avertissant de son intention de sanctionner l'entreprise pour harcèlement moral. Selon l'Inspection du travail, c'est le fonctionnement global du site qui est en cause et pas seulement quelques personnes.

Ce courrier demandait également la remise "d'éléments complémentaires pour statuer sur un éventuel PV pour harcèlement moral institutionnel et un obstacle à l'accomplissement des missions (de l'inspection) en l'absence de décompte de la durée du travail". En réponse à ce courrier et avant toute chose, Renault a demandé à rencontrer l'inspection du travail pour éclaircir les faits qui lui sont reprochés, notamment l'accusation de ne pas se donner les moyens de contrôler les horaires de travail de ses cadres et leurs dérives et pour expliquer les actions entreprises depuis.

Cet épisode fait suite à la série de suicides intervenus en 2006 et 2007 sur le site même du technopole. L'un de ces suicides a été reconnu comme "accident du travail".

Depuis, Renault a lancé un programme de soutien aux équipes et signé un accord avec les syndicats pour l'amélioration des conditions de vie et de travail de ses personnels.

Par ailleurs, l'usine de Cléon a également connu des problèmes avec l'Inspection du travail.

via AFP