Invité à suivre les 24 heures du Mans dans l'équipe Paul Belmondo Racing, Caradisiac a eu la chance de pouvoir rouler sur le circuit du Mans, quelques heures avant le départ de la 73e édition des 24 heures du Mans.

« Samedi, 12 heures, je m'apprête à réaliser mon rêve : rouler sur le circuit du Mans ; je ne parle pas ici du petit circuit Bugatti qui sert aux courses de moto ou aux essais de nouveaux modèles mais bien de celui des 24 heures du Mans long de 13, 605 km qui n'est ouvert que 4 à 5 fois en an à l'occasion de grands événements comme les 24 heures du Mans moto ou le Mans Classic.

Après quelques minutes d'attente qui me paraissent interminables, je m'engage enfin sur la piste à la hauteur du virage Porsche.

Premier constat, la piste n'est pas aussi large qu'il y paraît et l'on se demande comment les pilotes font pour ne pas se sortir et surtout pour se doubler.

Après avoir franchi le virage du Pont et la chicane Ford, je débouche sur la ligne droite des stands bondés de spectateurs. Ma minute de gloire ...Je ne vous cache pas la surprise de ces derniers de voir surgir sur la piste mythique des Fiesta ST en lieu et place des Pescarolo ou des Audi R8.

Calé à 150 km/h, le bonheur est de courte durée. Je déboule sur le "S de la Forêt", totalement à l'aveugle. Heureusement pas de surprise de la part de ma monture qui ne se montre pas rétive et m'obéit aux doigts et à l'œil. S'en suit le virage du Tertre Rouge et ensuite la mythique ligne droite des Hunaudières entrecoupée des deux chicanes Motorola et Michelin.

Scotché au Pace-Car qui me précède, ma vitesse est loin d'atteindre les 340 km/h des prototypes mais suffisante en tous les cas pour me procurer de bonnes sensations et des souvenirs inoubliables.

Après la "facilité" de la ligne droite, retour à la technique pour le virage de Mulsanne où beaucoup de bolides ont terminé dans le bac à sable. Une fois cette difficulté passée et avant d'arriver à Indianapolis et à Arnage, quelques minutes de "relaxation" avec une nouvelle ligne droite qui nous semble nettement plus étroite que les Hunaudières.

Malheureusement, tout rêve a une fin et l'on doit rendre la main ou plutôt la piste à des vrais professionnels. Les 5 minutes passées sur ce fameux tracé (on est loin de 3.35 minutes de la pôle) nous ont semblé très courtes.

Allez, c'est sûr l'an prochain, je reviens et je détrône Tom Kristensen... du moins j'essaye ».

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