La Grèce est un état en faillite qui ne doit son salut qu'aux aides qu'elle a reçu de ses partenaires européens. Le pays vit donc sous perfusion et tente de relancer la machine économique comme il peut. C'est donc dans ce contexte où l'on a l'impression que chaque dépense d'état est soumise à approbation d'une cohorte de chaperons européens que le ministre grec du développement (leur Arnaud Montebourg) a débloqué une enveloppe de 28,9 millions d'euros qui doit alimenter le budget d'un montant total de 94 millions d'euros destiné à la construction d'un circuit homologué pour la Formule 1 dans l'ouest du pays près du port de Patras.


Le projet vieux d'une dizaine d'années arrive au bout d'un processus souvent ralenti comme c'est aussi le cas chez nous par de multiples oppositions (riverains, écologistes ...etc). Bien évidemment, cela peut paraître indécent vu la situation actuelle mais cette décision prise en fait au mois de mai dernier se justifie essentiellement par les retombées touristiques mais aussi en matière d'emplois qu'occasionneraient les évènements susceptibles de se tenir sur ce circuit.


Ce projet de construction d'une durée de 3 ans (réalisée par un groupe grec) ne se destine pas exclusivement à la F1 (même si c'est l'objectif) mais aux sports mécaniques en général, moto et karting compris. Investissement ou gabegie ? Difficile à dire aujourd'hui alors que « Bernie » n'est pas entré en scène mais le gouvernement grec a fait un choix pour l'avenir, celui d'investir dans les sports mécaniques.


Pas demain que l'on verra ça en France.


Via LCI