Après l'épisode de la reprise par le patron de Spyker, Saab en faillite a été repris par un groupe chinois désireux de transformer les modèles de la marque en voitures électriques. Le groupe baptisé NEVS pour National Electric Vehicle Sweden avait promis en 2012 de refinancer l'entreprise mais depuis, les promesses ne se sont pas transformées en versements de capitaux.

Ces derniers jours, NEVS en proie à des problèmes financiers a demandé le placement sous protection de ses créanciers aux autorités suédoises. Ce « Chapitre 11 » nordique doit permettre à l'entreprise en cessation de paiement de chercher des fonds sans risquer les tentatives de recouvrement des créanciers. NEVS indiquait avoir débuté des discussions avec 2 constructeurs en vue d'une reprise de l'activité.


Toutefois, la Suède vient de rejeter cette demande en arguant que la demande « vague » de NEVS « n'était pas documentée comme il se doit » et qu'aucune information sur les besoins financiers ainsi que le timing n'était parvenue aux autorités.


Saab peut-il disparaître, la question revient encore une fois.