Face à l’immense succès du Vélib’ parisien, le vélo en libre-service fait rêver les communes des Hauts-de-Seine : à la réunion du conseil général, ayant pour thème « comment offrir ce nouveau moyen de transport public individuel qu'est le vélo ? », les 36 communes du 92 s’étaient déplacées pour témoigner de leur intérêt pour une éventuelle extension de Vélib’ ou compatibilité de ce dernier avec un autre système de location de vélos.

Pour une fois, tous les politiques étaient d’accord : « Presque toutes les communes, toutes tendances politiques confondues, souhaitent la mise en place d'un système compatible avec celui de Paris », s'est réjoui le président (UMP) du conseil général, Patrick Devedjian. On parlerait davantage d’un système « compatible », et non l’extension du Vélib’ parisien, car le 92 souhaiterait financer leur vélo en libre-service par la ville, au lieu de la publicité comme c’est la cas pour Paris (voir news).

Deux idées ont été exposées : les villes limitrophes à la capitale souhaiterait la compatibilité avec Vélib’ alors que les villes de seconde couronne ont plutôt besoin d’un réseau pour que le gens puissent se rendre aux gares. P. Devedjian réfléchit alors sur « une obligation de compatibilité entre les différents concessionnaires », mais admet qu’aujourd’hui « c'est compliqué ».

Autre difficulté : les villes du 92 souhaitent que le réseau soit efficace pour les trajets de banlieue à banlieue, d’où une réflexion régionale, avec la RATP et le Syndicat des Transports francilien.