Pour éviter la faillite pure et simple de General Motors et de Chrysler, l'administration américaine avait lancé un plan de rachat du capital de ces constructeurs afin de leur permettre de survivre à cette crise sans précédent. Le gouvernement américain aidé de plusieurs états et pays concernés (du fait de la présence d'usines) avaient pris en 2009 le contrôle de ces entreprises en difficulté. L'Ontario et le Canada faisaient partie de ce pool de bons samaritains puisqu'ils avaient acheté 12% des parts.

En 2014, le gouvernement Us a vendu ses parts puis en février 2015, 6 ans après la faillite, l'Ontario a vendu elle aussi ses parts pour 1,1 milliard de dollars. C'est maintenant au tour du Canada de céder ses 4,5% de participation (73,4 millions d'actions) à la banque d'affaires Goldman Sachs. La transaction rapportera 2,7 milliards de dollars.


Désormais, General Motors est véritablement (pour de bon cette fois-ci) redevenu un acteur du secteur privé, un statut que n'a jamais quitté le troisième constructeur américain Ford qui s'est débrouillé seul pour résister à cette crise. Cela méritait d'être rappelé.