Le 20 octobre dernier, Victor Edward Willis ne s’est pas présenté à l’audience lors de laquelle il devait comparaître devant le tribunal californien pour des faits remontant au mois de juillet 2005. Mais qui est Victor Edward Willis me demanderez-vous ? Il est vrai que son nom n’est pas très connu, mais si je vous dis que c’était le policier du groupe Village People, vous voyez sûrement de qui il s’agit. Dans les années 70, le groupe Village People a enchaîné les tubes disco, comme "Y.M.C.A", "We want you" ou encore "Go west". Chaque membre du groupe était déguisé de manière à représenter un fantasme homosexuel : cow-boy, indien, militaire, ouvrier de chantier, SM moustachu vêtu de cuir, et policier. Victor Edward Willis était non seulement le policier du groupe, mais il était également auteur-compositeur. Il a notamment co-écrit deux énormes tubes des Village People, "Macho man" et "In the navy". Depuis qu’il avait quitté le groupe à la fin des années 70, on n’était sans nouvelles de Victor Edward Willis, avant que son nom ne réapparaisse cet été, mais dans la rubrique "faits divers" des journaux. Le 18 juillet dernier, le policier des Village People a été arrêté, par la police justement, en état d’ébriété au volant de sa Chevrolet Corvette décapotable. Lors du contrôle, Victor Edward Willis aurait présenté des papiers qui n’étaient pas en règle, et aurait également menti sur son identité et son adresse. Mais bien plus grave, lors de la fouille de son véhicule, les policiers y ont découvert une arme, un calibre 45, et de la cocaïne. Accusé de possession illégale d’arme à feu, conduite sans permis et possession de drogue, le policier des Village People avait été placé en garde à vue, puis libéré le lendemain après avoir versé une caution de 100 000 dollars. Victor Edward Willis devait donc être jugé pour ces faits le jeudi 20 octobre 2005, mais il ne s’est pas présenté à l’audience. Interrogé sur l’absence de son client, son avocat Kenneth Quigley a expliqué que l’ex-policier des Village People lui avait téléphoné la veille au soir pour lui dire qu’il devait subir une opération chirurgicale et qu’il ne pourrait donc pas assister à son procès. Affaire à suivre donc…