Le procureur du Texas Bob Hilliard qui représentent les victimes dans l'affaire des barillets de contact défectueux de General Motors a choisi de passer à l'attaque en déclarant que le nombre de décès dû à ce défaut n'était pas de 13 personnes car les autorités enquêtant actuellement sur cette affaire auraient déjà enregistrées au moins 100 victimes. Selon lui, en prenant en compte tous les décès enregistrés sur autoroute sur la période (depuis 2003), le total des victimes serait plus proche de 5000 si l'on inclut les passagers et les victimes au volant des voitures percutées par les autos défectueuses. Il précise quand même qu'il lui sera difficile de le prouver mais qu'il sait son estimation proche de la réalité. Sa déclaration ne tombe par hasard à cette période.

En effet, General Motors attend de connaître le nombre de personnes à dédommager inscrites dans le programme de compensation financière qui sera fixé par un organisme indépendant ayant déjà travaillé sur les indemnisations consécutives aux attentats du 11 septembre ou à la pollution en mer de la plateforme BP.

La détermination du nombre de victimes reste sujet à discussion. Une étude du Center for Auto Safety datée du mois de mars expliquait que l'on pouvait attribuer 303 décès d'accidents consécutifs au problème de contacteur de GM alors qu'une autre analyse de données menée par Reuters en comptait 74.