On sait qu'aux USA, les problèmes de sécurité concernant l'automobile peuvent prendre des proportions incroyables. On se souvient des soucis de pédale de frein de Toyota ou de SUV Ford trop vite sur le toit. Chevrolet qui joue gros avec sa Volt a bien compris que les incendies spontanés qui ont détruit 2 autos dans le parc où elles étaient stockées après avoir été crashtestées par la NHTSA trois semaines auparavant pouvaient lui causer beaucoup de tort. D'ailleurs, un incendie qui a ravagé une maison entière ayant pris naissance dans un garage où était garée une Chevrolet Volt (illustration) a très vite été attribué à l'auto sans aucune preuve. Les premiers éléments de l'enquête semblent montrer que le chargeur de l'auto en fonction à ce moment n'est pour rien dans l'incendie mais le doute et la suspicion sont là.

Des Volt crash-testées s'embrasent : GM veut rassurer à tout prix

Le problème des incendies de la NHTSA sont différents car concernant des voitures accidentées. Il se situe au niveau des batteries dont le protocole de prise en charge après ce genre d'évènement demande à être précisé. GM travaille avec la NHTSA pour apporter toutes les réponses à un problème qui existe réellement et qu'ils ne cherchent pas à masquer. Mais logiquement, sur le plan commercial, la firme doit faire face à la méfiance qui s'installe et met le paquet pour rassurer les plus de 6000 clients ayant déjà acheté une Volt.


Ainsi, GM a indiqué que pendant la durée de l'enquête de la NHTSA, Chevrolet était en mesure de prêter gratuitement une auto de la marque (Camaro et Corvette inclus) aux propriétaires de Volt inquiets. Mieux, le boss Dan Akerson a même affirmé que pour garder la confiance des premiers acheteurs qu'ils considèrent pionniers, il était disposé à racheter leur Chevrolet Volt s'ils étaient trop préoccupés par l'enquête de l'organisme de sécurité.