Comme vous le savez sans doute, les problèmes actuels des constructeurs US naissent d'une inadéquation de leur offre à la tendance du marché. Le pétrole cher a nettement plus d'impact sur la bourse du cow-boy moyen que sur celle du beret-baguette français de base. Logiquement, la demande en véhicule plus petit, plus économe s'est amplifiée et les clients sont allés chercher leur bonheur chez les étrangers, notamment les japonais, Toyota en tête. Le phénomène Prius tombant au bon moment, il n'y avait plus qu'à engranger.

Pour les constructeurs US, le choix de la voie à suivre n'est pas simple. Si jusque là, c'est le phénomène Hybride qui emportait les suffrages, les faits semblent donner tort à tous ceux qui ont investi en masse dans ce domaine.

L'avenir des USA est au diesel. Les dernières prévisions font état d'un marché de 867.000 autos par an dès 2012 pour 653.000 aujourd'hui.

L'hybride quant à lui stagne à 193.000 ventes/an (peu de constructeurs en proposent) et ne devrait pas dépasser les 510.000 en 2012.

Si aujourd'hui, seul le Jeep Grand Cheeroke propose un diesel (les autres sont des camions) moderne, l'offensive vient de débuter avec les constructeurs allemands qui se sont alliés (quelques uns) pour inonder le marché de leurs diesels performants, économes et désormais peu polluants grâce à la technologie Bluetec.

General Motor entend également proposer rapidement une offre diesel sur Cadillac et Saturn (pour ce dernier, suffit de piocher chez Opel).

Les USA s'aperçoivent tout juste que les moteurs diesels offrent un gain en consommation avoisinant les 30% et qu'ils sont nettement moins gourmands que leurs équivalents hybrides.

Dès que les américains qui sont prêts à payer une belle somme d'argent pour se payer une Prius à la mode comprendront qu'ils auront plus économique pour moins cher avec le diesel, l'Amérique, pour une fois, suivra alors le chemin emprunté depuis longtemps par l'Europe.

Et si PSA avait raison ? Qu'ils envoient leur 408 !

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