Alors que l'acquisition d'Opel par Magna semblait validée et irréversible, Fiat revient à la charge et se déclare toujours intéressé par le constructeur allemand. Sergio Marchionne se remet sous les projecteurs après que le gouvernement italien lui ait apporté son soutien en affirmant qu'il ferait tout son possible pour convaincre son homologue allemand de revoir les dossiers et la nouvelle proposition de Fiat.

"L'intérêt est toujours là, cela ne dépend pas de nous. Techniquement, l'opération n'est pas close, nous verrons."

Concernant Saab et les discussions supposées avec PSA, Marchionne a clarifié la position de Fiat :

"Sans Opel, Saab ne revêt qu'un intérêt minimal. Et nous ne discutons pas avec PSA actuellement."

Le gouvernement allemand a, lui, expliqué que la porte était encore ouverte pour de meilleures propositions et donc relancé l'intérêt de Fiat mais aussi du chinois Beijing Automotive Industry qui a engagé PricewaterhouseCoopers pour l'aider dans son projet de reprise d'Opel.

Par contre, Carl Peter Forster, le PDG de Opel, s'est engagé sur la voie Magna et espère que le deal sera finalisé d'ici septembre mais il ne fait pas mystère que tout n'est pas encore réglé et qu'il était possible que beaucoup de choses changent d'ici septembre.

Les jeux ne sont donc pas totalement faits.