Alain Boghossian (Parme) :

"J’ai flashé sur la Ferrari 360 Modena"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

Ma première voiture fut une 2 CV bleue quand j'étais au centre de formation, à Marseille. Un cabriolet ! Mon père l'avait acheté à mon frère qui me l'a refilé. Ensuite, je me suis offert une 205 Green, un diesel payé à crédit quand je jouais à Istres. Quand je suis revenu à l'OM, en Division 1, je me suis acheté ma première grosse voiture, une BMW 320i coupé. Mon père avait une 318 et les BMW me fascinaient. À Naples, j'ai continué dans la série, en achetant une 328i cabriolet, qui devait coûter à l'époque 4 500 euros. Aujourd'hui, j'ai trois voitures : une Mercedes Classe A pour la ville, une Mercedes 4 × 4 AMG et une Ferrari 360 Modena. La Ferrari, c'est forcément un rêve de gosse. Quand je suis arrivé à Parme, j'ai visité les usines Ferrari à Maranello, à trente minutes d'ici. Ils étaient en train de construire la 360 Modena et j'ai flashé. Je l'ai prise en gris, intérieur noir. En rouge, je craignais le côté tape-à-l’œil. J'adore les voitures, mais en mettre plein la vue, ce n'est pas mon style. Le gris m'a toujours suivi, avant la Ferrari, j'avais une Porsche 996, en gris aussi. J'ai voulu rouler sur un circuit avec la Ferrari, mais je ne l'ai pas encore fait. Je me suis contenté de faire du kart, un deux-temps de 100 cm3. À 130 km/h au ras du sol, tu as déjà de drôles de sensations.

Youri Djorkaeff (Bolton) :

"J’ai obtenu mon permis à vingt ans"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

Je n’ai jamais été trop branché voitures. J’ai obtenu mon permis à vingt ans, autant dire que je ne me suis pas précipité dessus. La première belle voiture que je me suis offert est une Porsche Carrera 2. C’était mon rêve de gosse. Je l’ai depuis douze ans et je ne l’ai jamais changée. Depuis, il m’arrive de feuilleter des revues d’automobiles, mais je ne suis pas passionné par la mécanique. Et rien ne vaut la force d’un rêve... Pour l’acquérir, comment dire, j’ai attendu de voir les nuages. Je voulais qu’elle soit aussi un symbole sportif, qu’elle témoigne de ma première grande victoire de footballeur. Je l’ai donc achetée à Monaco, après notre succès en Coupe de France. C’était mon cadeau et c’est ma voiture. Je pense que je roulerai encore avec dans dix ans.

Christophe Dugarry (Girondins de Bordeaux) :

"Je ne me vois vraiment pas mettre deux cents bâtons dans une caisse."


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

Pour moi, la plus belle des voitures, c’est la Bentley Coupé. Elle a de l’allure, de la classe. Je ne suis pas et je n’ai jamais été un grand fanatique de la vitesse, peut-être parce que je ne suis pas un passionné. J’aime être à mon aise dans une bagnole. Mais la Bentley, elle doit coûter plus de 305 000 euros et c’est bien au-dessus de mes moyens. Je ne me vois vraiment pas mettre deux cents bâtons dans une caisse.

Claude Makelele (Real Madrid) :

"J'ai un 4×4 Mercedes ML 370 Brabus : un véritable taureau"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

J’adore les voitures... J'ai un cabriolet Ferrari mais je l’utilise très rarement. En ce moment, j'ai un 4×4 Mercedes ML 370 Brabus. C'est fort, c'est un véritable taureau. Je m'y sens vraiment à l'aise parce que je suis en hauteur, que je domine la route. Depuis que j'ai le permis, j'aime rouler. A Nantes, alors que j'étais encore stagiaire, j'avais une 205 GTI 1,9. Avec ça, t'es obligé de pousser. Au feu rouge, j'en ai laissé quelques-uns derrière…

Johan Micoud (Parme) :

"J’aime les anciens modèles et l’esthétisme qu’ils dégagent"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

Ma première voiture était une Coccinelle. Je l’ai donné à un ami à Bordeaux. Je n’ai jamais été un fan de bagnoles. J’aime plutôt les anciens modèles et l’esthétisme qu’ils dégagent. Je suis friand d’une Porsche Roadster Cabriolet 356, comme celle que conduisait James Dean. A la maison, nous avons un 4X4. J’aime les gros modèles, du type Espace ou Chrysler. Cela permet de loger la famille nombreuse et d’être en sécurité. Je ne suis pas un adepte de la vitesse. J’ai rarement roulé à plus de 200 Km/h dans ma vie. Si je devais craquer, ce serait pour une Ferrari. Nous avons visité l’usine et c’est vrai que le mythe tient toujours. Cela doit procurer un certain plaisir d’être au volant d’une voiture pareille.

Emmanuel Petit (Chelsea) :

"Je me suis déjà planté trois fois en douze ans"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

Ma première voiture était une Golf GL que j'avais payée 5 000 francs. J'ai eu plein d'accidents avec. Elle a fini à la casse, rayée de partout. J'ai continué avec une autre Golf et une Opel Corsa. Après m'être fait la main sur ces trois voitures, j'ai acheté une BMW Z1, un coupé. Pour moi, la voiture que je choisis toujours en noir ou gris métallisé, ce n'est pas la frime, c'est la liberté : celle-là était originale, elle me plaisait avec les portes qui s'abaissaient. Ensuite, j'ai eu un 4X4 Cherokee. Ma dernière voiture à Monaco était une Mercedes 500 SL, depuis, je suis resté fidèle à Mercedes. Aujourd'hui, j'ai un 4X4 Mercedes 55 AMG et une 500 SL. En revanche, je n'ai jamais craqué pour Porsche ou Ferrari : la vitesse, ce n'est pas mon truc, je me suis déjà planté trois fois en douze ans et je ne vais jamais à plus de 150 km/h. Quant à la voiture de mes rêves, j'en ai deux, complètement opposées. La première c'est la Vanquish, une Aston Martin. Je suis en contact avec le constructeur, tu peux choisir ton intérieur et la couleur de ton cuir. Je ne connais pas de footballeurs qui l'ait… La seconde, c'est une Mercedes 300 SE de 1964. Il n'en reste plus beaucoup mais je sais où je peux en trouver une. Le problème, c'est les pièces de rechange, alors je réfléchis. Je crois que je me l'offrirai quand j'aurais arrêté le foot. D'une façon générale, j'ai du mal à craquer et à me faire plaisir.

Patrick Vieira (Arsenal) :

"J’aime bien la vitesse, mais je n’en suis pas un fou."


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

J’étais à Cannes, j’avais dix-huit ans et mon premier achat fut une voiture : un 4 x 4 Vitara cabriolet d’occasion. C’était grand. Celui qui me l’avait vendu était un supporter du club et il m’avait fait un super prix. La vérité, c’est qu’il me l’avait pratiquement donné, j’étais trop content ! Quand j’y pense, c’était la belle vie : je logeais dans un petit appartement au Cannes Beach Residence et je roulais dans cette voiture extraordinaire… A Milan, il y a déjà six ans, j’ai acheté un 4 x 4 Cherokee, je l’ai toujours. Pour me faire plaisir, j’ai ma petite Porsche Turbo, tranquille. Elle est d’un gris assez foncé, intérieur noir, discrète. J’aime bien la vitesse, mais je n’en suis pas un fou.

Zinedine Zidane (Real Madrid):

"Tu marques ton premier but en D1 : je t’achète ta première voiture"


Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?
Football : en quoi roulent les Bleus ?

J’étais à l’AS Cannes. Alain Pedretti était président et Luis Fernandez, capitaine. Un jour, Luis dit au président : “ ce serait bien d’acheter une petite voiture d’occasion au gamin, il va avoir dix-huit ans. ” Le gamin, c’était moi. Le président nous aimait bien tous les deux. Il fait semblant de réfléchir et répond : “ Bon d’accord, quand il marquera son premier but en première division. ” Trois semaines plus tard, contre Nantes, je marque ce premier but. Et je repense à cette promesse d’une “ petite voiture d’occasion. ” Mais Alain Pedretti a tellement bon cœur qu’il m’a offert de sa poche, une Clio toute neuve, rouge, trois portes ! Quelle joie. Je m’en souviens comme si c’était hier !