Fiat avec son modèle néo-rétro provoque un courant de sympathie qui rejaillit sur l'ensemble de la marque. Cette bonne fortune, la marque transalpine veut la faire durer. A l'image de BMW qui vient de renouveler sa Mini et a rajouté la version Clubman à la gamme de la petite Anglaise, Fiat veut également multiplier les variantes de carrosserie. Reprenant la base de la Fiat Panda et en allongeant les cotes, il tout à fait possible de fabriquer un petit break, qui séduira plus l'automobiliste par son look décalé que par son fort volume de chargement. Si l'aspect pratique n'a plus cours avec ce genre d'auto, et qu'il faut avant tout faire rêver, Fiat sait aussi se montrer pragmatique et garde les pieds sur terre avec la 500. Déjà en construisant son auto en Pologne où la main d'œuvre est moins chère, mais aussi en reprenant la base de la Panda qui est largement amortie, enfin en faisant varier ses tarifs en fonction de la demande. Car les prix de la petite Fiat viennent d'augmenter et le catalogue d'options a fait de même. De plus, la demande est tellement forte que les concessionnaires ne sont pas obligés (cela leur est formellement interdit par la direction) de pratiquer des remises. Il leur faut seulement faire patienter leurs clients qui sont condamnés à attendre leurs autos plus de six mois, l'usine de Tychy n'arrivant pas à fournir. Et demain avec l'arrivées des versions Abarth, cabriolet et break, quels seront ces délais ? Cela ne semble pas empêcher les dirigeants de la marque d'imaginer créer encore d'autres variantes dans les prochaines années, on parle d'un petit SUV (basé sur la carrosserie Giardiniera) et même d'un roadster… La folie 500 ne fait que commencer !

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