Lotus a, depuis quelques années, traversé l’une des périodes les plus critiques de son histoire passablement tourmentée. Après avoir présenté une très ambitieuse stratégie visant à concurrencer Ferrari et Porsche à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris 2010, il avait dû progressivement faire marche arrière jusqu’à se séparer de son patron, le sémillant Dany Bahar. Ces dernières semaines, Lotus a poursuivi la restructuration entamée depuis le départ de ce dernier. Dorénavant entre les mains de DRB-Hicom, le constructeur a revu ses ambitions à la baisse et se concentrera dans les mois à venir au renforcement et au développement de sa gamme existante constituée des Elise, Exige et Evora. Le projet de nouvelle Esprit que l’on pensa un temps susceptible de se concrétiser semble pour sa part définitivement remisé au placard. Dommage…


Après avoir injecté 100 millions de livres, DRB-Hicom entend aussi continuer de jouer la carte engineering avec la division éponyme du groupe anglais qui travaille pour les plus grands constructeurs du monde. Vont ainsi être créés cent nouveaux emplois, dont quarante-cinq d’ingénieurs.