Les amateurs de restomod vont très certainement apprécier cette Lotus
Pour certains, le restomod est un exercice trop facile. Pour d’autres, au contraire, c’est une façon de réunir le meilleur des deux mondes.

Elle est l’œuvre du designer Giorgetto Giugiaro et fut dévoilée au salon de Turin en 1972. De par ses lignes racées et plutôt simples, la Lotus Esprit a marqué des générations. Les cinéphiles la connaissent également puisqu’elle a joué dans un James Bond : The spy who loved me.
Une voiture aussi emblématique ne pouvait rester bien longtemps sans sa version restomod. Porsche 904/8, Lancia 037 et Delta, ou encore Renault 17, les modèles ayant droit à un coup de fraîcheur sont de plus en plus nombreux.

Cette dernière réalisation nous vient d’Angleterre, de Encor, une société basée à Chelmsfort. Plus de 40 ans après sa sortie, c’est bien une Série 1, la plus pure, qui sert de base à ce restomod. L’esprit reste le même, conserver les lignes de l’auto, tout en la modernisant par petite touche. En revanche, la partie mécanique évolue plus nettement.
La carrosserie, entièrement en fibre de carbone, reprend bien sûr les phares escamotables, mais l’éclairage est entièrement à LED. La ligne noire qui ceinture le modèle des années 70 disparaît ici pour davantage de pureté. Les feux arrière sont totalement inédits et les huit éléments sont destinés à rappeler le nombre de cylindres.

En effet, la belle abrite un bloc V8 3.5 biturbo qui officiait dans la Série 4. Pistons, injecteurs ou encore turbo sont nouveaux afin d’offrir plus de puissance qu’à l’origine. Ce moteur passe ainsi de 350 à 400 ch et atteint un couple de 475 Nm. Avec un poids de seulement 1 200 kg, l’auto ne doit avoir aucune difficulté à s’insérer sur voie rapide. Encore indique qu’elle passe de 0 à 100 km/h en 4 secondes et peut filer à 282 km/h.
Analogique… mais numérique
Les équipes ont conservé une boîte mécanique à cinq rapports, mais un différentiel à glissement a été ajouté. Pour éviter de se retrouver dans le fossé au premier virage, les suspensions, les barres anti-roulis et l’ensemble des trains roulants ont été revus.
Si les équipes ont voulu faire de cette voiture la plus analogique possible, les écrans s’invitent à bord. Ainsi, elle est équipée d’un écran pour l’infodivertissement et d’un second pour les compteurs.

Encor prévoit de fabriquer 50 unités de cette Elise, au prix unitaire de 430 000 livres. Il faut également prévoir la voiture donneuse, une véritable Lotus Esprit Série 4, à moteur V8 donc.




















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