Dany Bahar a expliqué une nouvelle fois dans les médias anglais qu'ils avaient reçu assez de fonds de la part du nouvel actionnaire majoritaire pour relancer totalement la production d'ici quelques jours (au rythme de 44 voitures par semaines) et pour poursuivre le développement du moteur V8 et la boîte de l'Esprit attendue fin 2013. Il dément de nouvelles rumeurs indiquant que Lotus était en vente que le nouveau propriétaire de Proton, le groupe DRB-Hicom recherchait activement un repreneur en Chine. On parle également de l'intérêt de Genii Capital (l'équipe de F1 qui utilise le nom Lotus) dans le rachat de la firme.


« Ce n'est simplement pas vrai. Il n'y a pas d'urgence à vendre, aucun processus de cession n'est engagé et surtout aucun appel d'offres n'a été fait. Si c'était le cas, vous trouveriez ici des tas de gens en train d'inspecter l'entreprise mais comme vous le voyiez, il n'y a personne. Je n'ai de toute façon pas le pouvoir de vendre l'entreprise, je ne suis qu'un employé, c'est le travail des actionnaires. Je n'ai aucun intérêt, ni primes dans mon contrant en cas de vente de la société, j'ai un contrat de PDG tout ce qu'il y a de normal qui indique simplement que si nos plans se réalisent dans le futur alors je pourrais en tirer bénéfice. Rien que de très ordinaire.


Nous avons été contactés par le directeur de Proton que nous connaissons depuis 2 ans et demi et qui connaît très bien notre situation. Il a été nommé afin d'établir un lien entre DRB-Hicom et nous. C'est une excellente chose car cela n'existait pas auparavant.


Les discussions entre nous et le constructeur chinois Youngman afin de sortir de nouveaux produits ensemble sous un nouveau logo ne devraient pas aboutir en l'état actuel des choses. Les 4 derniers mois ont été difficiles pour nous, nous avons travaillé à un rythme que la société n'avait pas connu depuis de nombreuses années et l'arrêt brusque a été très difficile à supporter. Cela n'a pas encore totalement repris mais mon job consiste à convaincre les actionnaires et les critiques que nous sommes capables de construire une entreprise rentable ici. Aujourd'hui, je me sens bien mieux qu'il y a un mois en arrière. »