Arrivé au milieu de l’année et armé des chiffres de vente des véhicules neufs sur les cinq premiers mois de 2008, on peut commencer à entrevoir les tendances à long terme.

Deux familles de véhicules pouvaient être potentiellement touchées : les marques de luxe dotant leurs modèles de mécaniques très puissantes, et les « low cost » équipant leurs véhicules de moteurs technologiquement anciens afin de réduire les coûts au maximum. Dans les deux cas, les taux de CO2 atteignent des records, mais lesquelles s’en sortent les mieux ? Et surtout, lesquelles sont en véritable danger de mettre la clé sous la porte en France ?

Luxe : seuls Land-Rover et Porsche accusent le coup

Avec des taux dépassant parfois allègrement les 400g par kilomètre, c’est sous les blasons les plus prestigieux qu’on retrouve les véhicules émettant le plus de CO2 et donc les plus taxés. Mais tous ne s’en sortent pas de la même façon.

La plupart se maintiennent au même niveau que leurs chiffres de vente de l’année dernière, comme Audi, BMW ou Mercedes pour les plus généralistes ou Maserati et Jaguar si on monte un peu plus en gamme. Ferrari de son côté constate un recul de 22,8% mais cela est probablement plus à mettre en rapport avec l’absence de sortie de nouveau modèle au cheval cabré en ce début d’année.

En fait, les seules marques de luxe à sembler être directement impactées par le bonus/malus sur le CO2 semblent être Porsche avec 35,8% de ventes en moins et surtout Land Rover dont les ventes chutent de 44,4%.