Exactement, 53,22 millions d'euros. C'est ce que devra payer l'étoile allemande aux autorités chinoises. "Après enquête, il est apparu que les concessionnaires de Mercedes-Benz de la province du Jiangsu se sont entendus sur un prix minimum des pièces détachées des modèles Classe E et S en violation des lois sur la concurrence", a indiqué dans un communiqué le Bureau anti-monopole de la province du Jiangsu. Trois concessionnaires des villes de Nanjing, Wuxi et Suzhou ont également été condamnés à des amendes d'un montant total de 1,2 millions d'euros.


Une entente qui aurait commencé en 2010 pour ensuite se prolonger durant les millésimes 2013 et 2014. Pour certains modèles le prix total des pièces détachées achetées séparément pouvait représenter 12 fois le prix du véhicule neuf. On n'imagine pas une seule seconde que ce type de manipulation des tarifs des pièces détachées et des services de maintenance puisse se reproduire à l'identique sous d'autres latitudes. N'est-ce pas ?


Mercedes est un nouveau nom ajouté à une liste déjà bien fournie. Volkswagen et Chrysler ont déjà été sanctionnés à hauteur de 43 millions d'euros au total pour violation des lois anti-monopole au mois de septembre. Quant à Audi, les anneaux ont préféré aller à l'arrangement en versant 37,8 millions d'euros d'amende avant la fin de la procédure engagée. Une inquisition qui ne concerne pas seulement l'industrie l'automobile. De grands groupes étrangers, notamment des laboratoires pharmaceutiques, des industriels de l'agro-alimentaire, des acteurs de la high-tech n'échappent pas plus aux enquêteurs de la terrible Commission nationale pour la réforme et le développement.