Michel Lecomte, le peintre de la vitesse   et de la mécanique

Michel Lecomte a soixante-cinq ans et a consacré toute sa vie à ses deux passions : l’automobile et l’art. Il est tout naturel qu’il ait voulu les associer.

Michel Lecomte est originaire de Rouen où il est retourné vivre. Jeune, il connaissait bien le fameux circuit routier des Essarts situé à quelques encablures de Rouen. Jusqu’au début des années quatre-vingt-dix, des courses y étaient encore organisées. Dans les années soixante, le Grand Prix de France y avait même lieu. Michel Lecomte y a vu des voitures de course de toutes les catégories. Sa passion pour l’automobile n’est donc pas nouvelle. Il s’est particulièrement intéressé à l’aventure Alpine et a même possédé un exemplaire de la célèbre Berlinette A110 qui fut Championne de monde des rallyes en 1973.

Michel Lecomte a toujours su explorer de nouvelles formes d’art : peinture abstraite de mécaniques à la fin des années soixante, elle est devenue plus figurative dans les années soixante-dix. Ses dernières œuvres mélangent encre, crayon et plume et s’inspirent plus particulièrement de l’univers de la F1.

Michel Lecomte, le peintre de la vitesse   et de la mécanique

Une Prost GP de 1998 en surimpression, voici Harmonie Bleue. Un triptyque autour d’Ayrton Senna au volant de trois McLaren différentes, c’est la Symphonie Inachevée de 1994. Pour Toyota (en 1999), l’artiste a choisi de scinder en trois parties les lignes élancées de la Toyota GT One pour dévoiler des parties cachées de cette « fille » des 24 Heures du Mans. Michel Lecomte s’intéresse aussi aux hommes s’activant autour de la course automobile : commissaires de piste avec Monaco (1995) ou ingénieurs et mécaniciens avec Des Hommes et des Moteurs (1994), en l’occurrence ceux de Williams Renault.

Pour plus d'infos, vous pouvez consulter le site du peintre :

http://michel.zacharie.free.fr lt.

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