
Car en effet, qu’est-ce qui fait le charme d’une Aston Martin, de toutes les Aston Martin et depuis des décennies ? Leur ligne ? Certes. Leur style ? Certainement. Leur élégance ? Incontestablement. Leur exclusivité ? Forcément. L’onctuosité de leurs motorisations ? Evidemment. Mais il y a sans doute autre chose.

Peut-être s’agit d’un caractère suranné, toujours singulièrement en retard par rapport à la concurrence. Et ce caractère concerne l’ensemble de la gamme, de la gamme « régulière » aux sportives en marge que sont les One-77 ou V12 Zagato. Prenons la première citée. Dans peu de temps sans doute sera-t-elle ridiculisée en terme de performances pures face à la prochaine hypercar attendue du côté de Maranello. D’ailleurs, c’est peut-être aussi finalement là tout le charme d’une Aston Martin : n’être ni une Ferrari, ni une Porsche, ni une Lotus, ni… de compter sur sa seule singularité au prix de son indépendance sans cesse remise en cause et d’une santé souvent instable.

















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