Il est 22 heures et je vous propose un retour aux sources.


L’an prochain, lors de l’édition 2012 des 24 Heures du Mans qui se disputera les 15 et 16 juin, trois grands constructeurs s’affronteront : Audi et Peugeot avec leurs protos à moteur diesel (peut-être devenus hybrides) et Toyota avec son nouveau proto essence hybride.


Que la technologie hybride soit enfin à l’honneur aux 24 Heures du Mans réjouit évidemment les organisateurs : « nous sommes enchantés du retour de Toyota aux 24 Heures du Mans. Voir un nouveau grand constructeur rejoindre notre épreuve constitue toujours une grande satisfaction. Mais de surcroît cet engagement s’effectue avec une motorisation hybride, preuve de la pertinence du travail réglementaire de l’Automobile Club de l’Ouest qui ouvre la porte aux nouvelles technologies. Ce magnifique défi technologique démontre une nouvelle fois que les 24 Heures du Mans demeurent dans l’esprit de tous les principaux acteurs du secteur automobile mondial comme le banc d’essais de référence adaptée à la compétition », a commenté Jean-Claude Plassart, le président de l’Automobile Club de l’Ouest.


Il faut ajouter que Porsche a annoncé son retour, mais seulement à partir de 2014. Il ne faudrait pas non plus oublier Honda même si l’engagement, pour le moment, ne sera pas encore total. Si on adjoint à la présence de tous ces constructeurs, le possible retour de Bentley voire de Jaguar, la fête devient totale : un véritable âge d’or ! Pourtant quelques questions se posent : n’est-ce pas trop ? Car il n’y aura qu’un seul vainqueur (sinon deux si on prend également en compte le lauréat du championnat du monde). Qui plus est, que va-t-il rester aux privés ? Les organisateurs ne devraient-ils pas encourager les fournitures de moteurs officiels à des écuries privées. Car les écuries de qualité en LMP1 sont nombreuses : Oreca, Pescarolo, OAK, Rebellion. Notez d’ailleurs que deux de ces dernières ont déjà trouvé une formule intéressante : Oreca engage une Peugeot depuis deux saisons, Rebellion dispose d’un moteur Toyota.


Une chose est certaine : pour le moment l’horizon s’annonce radieux.