Nous savons qu'aujourd'hui le marché automobile européen est sur le déclin et qu'il n'est pas à même de lutter face à la forte demande des pays émergents et nouveaux pays émergents. Dans la foule des constructeurs en difficulté, on trouve Renault, qui descend toujours un peu plus dans les chiffres de ventes en Europe, et qui n'a jamais réellement percé à l'international.

Pour faire face à cette période compliquée, Carlos Ghosn a affirmé que les bénéfices engrangés par Nissan étaient "indispensables" à Renault : "je ne pense pas que Renault serait capable de faire face à la situation sévère que les constructeurs subissent en Europe actuellement sans l'Alliance. En Europe, ça n'est pas fini, 2012 va être difficile, mais ça n'est pas terminé… 2013,14,15 seront très durs également."

C'est bien simple, selon Ghosn, faire face à la crise qui touche l'automobile en Europe sans alliance va devenir de plus en plus compliqué. On se dit que quelque part il n'a pas forcément tort, tant les coûts en recherche et développement sont élevés et les retours sur investissements parfois longs voire inexistants. Carlos Ghosn entend profiter de la plus grande répartition de Nissan à travers le monde pour traverser les frontières et vendre en dehors de l'hexagone.